Сентябрь 2009 г. |
Российская наука и мир (по материалам зарубежной электронной прессы) |
Ethiopian Review / September 6th, 2009
Cutting-edge laser eye surgery - with no cuts
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В Центре физического приборостроения Института общей физики РАН разрабатывается "идеальный скальпель" - фемтосекундный лазер, способный работать в нужном месте, не повреждая при этом наружные ткани. Лазерные лучи фокусируются так, что достигают максимума интенсивности не на поверхности, а на глубине нескольких сот микрон. Особенно полезен такой прибор будет в офтальмологии.
Russian scientists have developed a new laser which can correct eyesight without cutting the surface of the eye.
Laser surgery to restore eyesight has been performed for nearly two decades, and every year the procedure becomes safer and easier.
Currently, it can be done using two lasers, one opening the eye's surface and the other working with the cornea itself. But soon even this futuristic technology may seem ancient as true technology of the 21st Century steps in.
"Our laser is able to penetrate the eye's cornea without damaging its surface. As a result we can make the needed changes inside the eyeball without having to open it first," shares Konstantin Lapshin, senior researcher at Physics Instrumentation Centre.
The femtosecond laser generates impulses of light less than one billionth of a second long. Such beams can cut or evaporate matter when several lasers are aimed at one spot.
This type of laser is capable of cutting 3-D images inside a solid piece of glass, produced by millions of tiny dots which were made by a femtosecond laser without damaging the surface. An operation on an eye is done in the same way, except the dots are more than one hundred times smaller and just one mistake can leave a person blind for life.
The laser was developed and produced at the Physics Instrumentation Centre near Moscow, which has been in the business for 35 years. The centre now controls nearly 60% of the Russian market, competing with producers from Switzerland and the US, but it's hungry for more.
The center's director, Sergey Vartapetov, is positive that his company is entering the market at the same time as Western companies.
"We're not trailing. For example, the Swiss laser can perform only one operation, while our product can do much more."
The center is already supplying lasers to the CIS countries, China, Iran and Nigeria. The first steps toward expansion have already been made, with its products recently certified in the European Union, lighting the way towards the vast markets of the West.
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Techno-science.net - France / le Mardi 1er Septembre 2009
Détruire les ouragans depuis l'espace
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В Московском энергетическом институте изучают возможность управления атмосферными явлениями из космоса. На орбите размещается мощный СВЧ-излучатель, направленный на Землю. Энергия излучения может влиять не только на механизмы зарождения ураганов, торнадо и молний, но и разрушать вредные выбросы в атмосферу.
Qu'est-ce qui peut être plus habituel que l'étude de prévisions météorologiques quotidiennes ? Cependant, ce serait utile dans des nombreux cas de non seulement prédire les changements météorologiques, mais aussi de les contrôler. C'est faisable dans une certaine mesure. Par exemple, si le beau temps est exigé sur un petit lopin de terre un réactif spécial est dispersé par des avions au-dessus des nuages. Mais si quelque chose de plus compliqué est nécessaire - les spécialistes sont toujours incapables de contrôler le temps. Début juin, par exemple, Moscou a été témoin de plusieurs ouragans. Les météorologues avaient su qu'un cumulo-nimbus s'approchait de Moscou et ils ont fait des alertes de tempête, une destruction significative a été ainsi évitée. Il serait intéressant d'empêcher que se produisent de tels évènements.
Des idées sont à l'étude. L'une d'entre elle consiste à contrôler les effets atmosphériques depuis l'espace. Le concept est comme suit. Un émetteur à micro-ondes puissant dirigé vers la Terre est placé en orbite. Cette énergie de radiation peut influencer non seulement les mécanismes d'ouragan, les tornades et la foudre, mais aussi détruire des émissions nuisibles dans l'atmosphère. L'énergie solaire devrait servir de source pour l'émetteur.
En attendant, les chercheurs analysent les processus qui ont lieu dans l'atmosphère terrestre. Ils ont réussi pour prouver que des tourbillons étaient capables d'aboutir à des ouragans. Selon l'hypothèse, qui doit toujours être vérifiée, la radiation à micro-ondes peut déstabiliser ces tourbillons et réduire la probabilité d'effets atmosphériques dangereux.
Si les chercheurs réussissent à prouver l'influence de la radiation à micro-ondes sur les tourbillons, une nouvelle page sera probablement ouverte dans la météorologie. Bien sûr, placer des émetteurs à micro-ondes solaires-cellulaires en orbite n'est pas un projet bon marché, mais il sera rapidement rentabilisé si les émetteurs permettent d'empêcher des phénomènes destructifs.
Les chercheurs planifient de préparer des expériences de laboratoire connectées avec l'influence des micro-ondes sur des formations dans l'atmosphère terrestre conjointement avec l'Institut Uni de Hautes Températures (Académie russe des Sciences).
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Radio Côte d'Azur / le 09 septembre 2009
Sophia : le président de Rosnanoteckh (Russie) samedi à la Fondation
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Делегация госкорпорации "Роснано" находится в рабочей поездке во Франции. В ходе визита планируется изучить французский опыт создания наукоградов и техноцентров, в том числе технопарка "София-Антиполис".
La coopération franco-russe sur un plan commercial et technologique autour de la recherche et de l'innovation en Russie : c'est ce qui sera au menu de la visite officielle en France d'Anatoly Tchoubaïs, Président de la corporation d'Etat russe Rosnanotekh (nanotechnologies), visite qui passera par la technopole. La Fondation Sophia Antipolis a été sollicitée en effet par les autorités françaises pour accueillir, le samedi 12 septembre, Anatoly Tchoubaïs accompagné d'une délégation.
Rosnanotekh est un organisme public à but non lucratif, créé en 2007 et doté d'un budget de 5 milliards de dollars. Il a pour rôle de rendre les inventions des scientifiques russes commercialement viables et d'encourager l'investissement privé. Anatoly Tchoubaïs est également ancien Président du monopole électrique russe RAO EES et ancien Vice Premier ministre de la Fédération de Russie. Ce déplacement sera notamment pour lui l'occasion d'une rencontre avec le ministre de l'Industrie Christian Estrosi ainsi que d'entretiens avec les milieux d'affaires (MEDEF, GIFAS, etc.).
Cette visite officielle a pour objectif d'établir des relations commerciales et des partenariats technologiques avec des acteurs français. La délégation qui se rendra à Sophia Antipolis comprend une dizaine de personnalités dont des représentants de la diplomatie française en Russie, du ministère de l'industrie et des membres de Rosnanotekh. Dans le cadre du passage à Sophia, Pierre Laffitte, sénateur honoraire et président de la Fondation, animera une discussion le 12 septembre à 10h45 (salle Picasso, Place Sophie Laffitte) en présence des entités suivantes :
Institut Non Linéaire de Nice Sophia-Antipolis
Institut de Pharmacologie Moléculaire et Cellulaire (IPMC)
INRIA
Eurecom
Thales Alenia Space
Thales Under Water
Pôle Eurobiomed
Pôle SCS
Cette table ronde débutera par une présentation détaillée de la recherche et de l'innovation en Russie afin de situer la coopération Franco-Russe du point de vue économique et technologique pour notre territoire.
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Romandie.com / 10 septembre 2009
Grippe H1N1: la Russie effectue les premiers essais cliniques d'un vaccin
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В НИИ гриппа в Санкт-Петербурге начались клинические испытания вакцины против свиного гриппа.
SAINT-PETERSBOURG (Russie) - Les premiers essais cliniques d'un vaccin russe contre la grippe H1N1 ont été effectués jeudi à l'Institut de la Grippe de Saint-Pétersbourg (nord-ouest) sur une trentaine de volontaires âgés de 18 à 49 ans.
"Nous avons effectué aujourd'hui des essais cliniques pour tester l'efficacité du vaccin contre la grippe H1N1 élaboré en Russie", a déclaré à des journalistes une salariée de l'Institut, Marina Stoukova.
Après l'injection du vaccin "Influvir", les volontaires resteront environ une semaine à l'Institut de la Grippe, sous le contrôle de scientifiques.
"Je suis venue là parce que je veux faire quelque chose pour les autres", a indiqué Macha, une institutrice de 28 ans qui semblait émue.
"Mes proches étaient contre car ils disaient ne pas vouloir me voir comme "un animal de laboratoire", a confié à l'AFP un autre volontaire, Alexeï Bondarenko, ex-marin de 49 ans.
"Mais j'ai décidé d'y participer parce que c'est pas mal de faire quelque chose de bien et aussi gagner de l'argent", a-t-il ajouté.
Tous les participants aux essais cliniques recevront 10.000 roubles (222 euros).
"Je dirais que pour la plupart d'entre nous, c'est un bon moyen de gagner de l'argent", a-t-il conclu.
Les essais cliniques du vaccin devraient être achevés vers le mois de novembre.
Plus de 300 cas de grippe H1N1 ont été diagnostiqués en Russie, selon le dernier bilan officiel publié mercredi par les services sanitaires du pays.
© AFP/ Copyright 1997-2009 Virtual Network SA.
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Reuters / September 22nd, 2009
Arctic expedition reaches the ice
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В августе-сентябре в Беринговом проливе в рамках программы RUSALCA (Russian-American Long-term Census of the Arctic = Российско-американское долговременное исследование Арктики) работала исследовательская экспедиция, организованная Национальным управлением по исследованию океана и атмосферы США и Российской академией наук. Основная цель проекта - оценить, как сказываются климатические изменения на водах Берингова пролива - ключевого региона для анализа последствий глобального потепления на планете.
U.S. and Russian scientists exploring the Arctic ocean finally reached ice on Monday, about 435 miles (700 km) northwest of Barrow, Alaska.
On a year when the Arctic sea ice has receded in the summer to its third-smallest on record, researchers on the RUSALCA expedition got the opportunity to study the water, sea life and the ocean floor at a location where there is rarely open water.
The mission's science chief, Terry Whitledge, said it he did not expect explore such a northerly location without an icebreaker.
The team took core samples from the seabed, more than 600 metres (1,968 feet) down from the surface.
"We think that is our biggest scientific gain," Whitledge, of the University of Alaska Fairbanks, said by satellite phone from the bridge of the research vessel Professor Khromov.
The scientists are on a six-week expedition through the Bering Strait and Chukchi Sea, coordinated by the U.S. National Oceanic and Atmospheric Administration and Russian Academy of Sciences, to gauge the impact of climate change on the region.
The weather has been mostly moderate for the time of year, but one recent Russian cold front made work on the ship tough by icing up the deck and freezing up some gear used to lower equipment into the ocean, Whitledge said.
Microbiologist Alexander Savvichev said he has been surprised by the lack of methane concentrations in sediment where pockmarks, or deep depressions on the sea floor, had been identified. Such features can be caused by gas seeps, so the formation of these is a mystery.
"The success is that we have collected enough samples for laboratory analysis, and we are taking them home. Experiments will show exactly what the situation is," he said.
The expedition runs to the end of September.
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