Российская наука и мир (дайджест) - Январь 2009 г.
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Январь
2009 г.
Российская наука и мир
(по материалам зарубежной электронной прессы)

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    Intelink - La Ciotat, France / 27/12/2008
    La science et les technologies russes au jour le jour
    • Evelyne Casalegno

    Un dinosaure inconnu découvert en Yakoutie
    В Якутии обнаружены останки динозавра неизвестного ранее вида.

Des restes d'un dinosaure d'une espèce inconnue ont été mis au jour en Yakoutie, rapportent de nombreux sites, parmi lesquels celui de RIA Novosti, qui reviennent sur d'autres découvertes récemment effectuées en paléontologie dans la région de l'Amour et sur une énigme qu'elles posent.
Cette découverte, révélée dans le rapport annuel de 2008 de l'Académie des sciences russe, a fait sensation. Les restes de cet animal, à la frontière entre le reptile et le mammifère, ont été trouvés en Yakoutie, dans la région de la rivière Tèètè, à proximité de la localité (oulous) de Sountarski, dans le bassin de la rivière Viliouï.
Cette espèce inconnue de dinosaure a été classée parmi les thériodontes, qui constituent une sorte d'échelon intermédiaire entre les reptiles et les mammifères. Cet animal vivait il y a entre 145 et 125 millions d'années. En souvenir de Piotr Koloskov (*), un paléontologue russe qui a étudié pendant longtemps l'habitat des dinosaures, ce dinosaure a été appelé Xenocretosuchus koloscovi.
Après l'analyse de tous les échantillons envoyés par Piotr Koloskov, de 1988 à 2007, à l'Institut de paléontologie de l'Académie des sciences russe à Moscou, il a été établi que le Xenocretosuchus koloscovi, tout comme d'autres dinosaures du même type appartenant à la famille des cynodontes, était plutôt un mammifère. Peut-être même que son corps était recouvert de poils. Il était attiré par la terre ferme, ne pouvait demeurer longtemps dans l'eau.
Selon Innokenti Biélolioubski, collaborateur scientifique de l'Institut de géologie des diamants et métaux nobles de la Section sibérienne de l'Académie des sciences russe, à l'époque où vivait sur Terre Xenocretosuchus koloscovi, le bassin de la Viliouï se présentait sous la forme de l'immense mer de la Léna, dotée d'une abondante végétation sur ses berges.
"Au début du siècle dernier, rapporte le chercheur, le zoologue Guerts avait mis au jour pour la première fois, ici, dans la région actuelle de la rivière Tèètè, dans des dépôts du jurassique ancien, des traces de la présence passée de dinosaures. La découverte suivante d'ossements pétrifiés de dinosaures a été faite en 1960 par des membres d'une équipe chargée de réaliser des levés géologiques, dirigée par Vadim Filatov.
Deux ans plus tard, Oleg Chtcherbakov a extrait, toujours dans cette même région de la Tèètè, de nouvelles pétrifications. Mais ce n'est qu'en 1988 qu'une expédition commune de l'Institut de paléontologie et de l'Institut de la géologie des diamants et des métaux nobles a été organisée sur l'ancienne rive occidentale de la mer de la Léna. Elle a extrait, dans du grès calcaire, des empreintes d'ossements de diverses espèces de dinosaures. Il a été établi ultérieurement que les mêmes animaux avaient vécu, à une certaine époque, dans les Montagnes rocheuses d'Amérique, ainsi qu'en Tanzanie
", a confié Innokenti Biélolioubski au journal Yakoutia.
Les paléontologues de la région de l'Amour ont réalisé, il y a peu de temps, une autre découverte extraordinaire. Dans le célèbre cimetière des dinosaures de l'Annonciation, ils ont mis au jour des vertèbres d'un sauropode, le plus grand dinosaure ayant jamais vécu sur notre planète, rapporte RIA PrimaMedia.
Cette découverte a été assez impressionnante. Une vertèbre de la queue mesure à elle seule cinquante centimètres sur quarante et pèse plusieurs kilos. Les chercheurs ont déterminé très vite à quelle espèce de dinosaure ces vertèbres appartenaient. Selon les estimations, cet animal faisait plusieurs dizaines de mètres de longueur et pesait une trentaine de tonnes.
Le premier squelette de dinosaure entièrement conservé mis au jour dans la région de l'Amour l'a été en 1999. Il s'agissait d'un hadrosaure, ou "dinosaure à bec de canard". On pense que d'importants troupeaux de ces reptiles ont vécu à l'est de cette région, il y a quelque 70 millions d'années, à la fin de la période crétacée de l'ère mésozoïque. Pour la petite histoire, signalons que cet hadrosaure avait été baptisé Vanioucha.
Mais le plus intéressant, dans toutes ces découvertes, se situe ailleurs. Toutes les fouilles effectuées dans la région de l'Amour se rapportent en effet à la période du crétacé ancien de l'ère mésozoïque. Les reptiles préhistoriques dont des ossements ont été découverts ici ont disparu il y a environ 65 à 67 millions d'années. Quant aux sauropodes, ils ont disparu voilà une vingtaine de millions d'années.
Les diplodocus de l'Amour auraient donc vécu une centaine de millions d'années de plus que leurs autres congénères. Les chercheurs sont incapables, dans l'état actuel des choses, de fournir une réponse à cette énigme.
(*) Le paléontologue Piotr Koloskov, docteur ès sciences géologiques et minéralogiques, est expert auprès de l'Union internationale des sciences géologiques pour l'estimation des objets postulant à être portés sur la Liste du Patrimoine mondial de l'UNESCO. Piotr Koloskov est également collaborateur de l'Institut de géologie des diamants et des métaux nobles de la Section sibérienne de l'Académie des sciences russe.

    Quelle sécurité génétique pour la thérapie cellulaire?

    Одно из главных условий применения клеточной терапии - ее безопасность. Специалисты Московской медицинской академии им. И.М.Сеченова и Медико-генетического научного центра РАМН под руководством академика РАМН Н.П.Бочкова оценили уровень хромосомной изменчивости в культуре стволовых клеток. Изменчивость оказалась довольно высокой, а последствия ее неоднозначны. Исследование проблем генетической безопасности клеточной терапии поддерживают РФФИ и Программа поддержки ведущих научных школ.

Le recours à la thérapie cellulaire implique que toutes les manipulations soient effectuées dans de bonnes conditions de sécurité. Des chercheurs moscovites appellent à la prudence dans ce domaine, rapporte le site informnauka.ru.
Des spécialistes de l'Académie de médecine Sechenov (Moscou) et du Centre scientifique médico-génétique de l'Académie de médecine russe ont évalué, sous la direction de l'académicien Nikolaï Botchkov, le niveau d'instabilité lors de la culture des cellules souches. Cette instabilité s'est avérée assez importante, ses conséquences faisant l'objet d'appréciations diverses.
Les cellules souches sont indispensables à la thérapie cellulaire. On les obtient, d'ordinaire, à partir du tissu du donneur, mais les cellules prises dans la moelle osseuse, le tissu adipeux, le sang de cordon ombilical ou autres sont en nombre insuffisant pour être utilisées à des fins curatives. Généralement, on cultive les cellules avant de les introduire dans l'organisme, autrement dit ont les fait croître dans un milieu nutritif afin que leur nombre augmente, on les amène à se "spécialiser" dans la direction voulue, tout en éliminant les cellules qui ne sont pas des cellules souches.
Mais, comme l'ont montré les travaux réalisés par des chercheurs moscovites, lors de ce processus de culture des cellules, on ne parvient pas à conserver intacts leurs compléments chromosomiques. En d'autres termes, ces cellules sont génétiquement instables.
Selon certains chercheurs étrangers, une culture prolongée des cellules souches mésenchymateuses (CSM) n'influe pas sur leur stabilité génétique. Ces chercheurs ne trouvent pas non plus de modifications chromosomiques dans les cellules de sang de cordon ombilical. D'autres affirment, cependant, que les CSM peuvent acquérir, au cours du processus de culture, les caractéristiques de cellules cancéreuses. L'introduction de telles cellules chez la souris conduit à la formation de nombreuses tumeurs.
Les cellules souches des embryons intéressent encore davantage les chercheurs. Pour l'instant, il est interdit en Russie de les utiliser dans la pratique clinique, mais les chercheurs pensent recevoir le feu vert très prochainement. Les cultures des cellules souches embryonnaires sont considérées par la plupart des spécialistes comme étant génétiquement stables. Mais certains chercheurs ont découvert que lors des cultures prolongées, des cellules apparaissent avec des remaniements chromosomiques, qui se multiplient rapidement.
Les généticiens moscovites ont analysé 26 cultures de cellules souches - 19 CSM et 7 cultures de moelle osseuse - en utilisant toutes les techniques d'étude modernes des chromosomes. Il s'est avéré que lors de la culture des cellules, des chromosomes se perdent souvent et se rompent, et lors de chaque division cellulaire apparaissent de nouvelles détériorations. On peut voir dans les cellules tous les types de mutations des chromosomes et des génomes. Et plus la culture dure longtemps, et plus fréquentes sont ces perturbations.
Peut-on utiliser des cellules génétiquement instables pour la thérapie cellulaire ? La plupart des chercheurs pensent que les modifications chromosomiques apparues peuvent conduire à la transformation d'une cellule en cellule maligne, mais que le pourcentage de cellules instables étant infime, on peut utiliser sans crainte les cellules souches cultivées. Les spécialistes du Centre scientifique médico-génétique considèrent, pour leur part, que le destin de ces cellules anomales peut être divers. Elles peuvent mourir, se multiplier à la même vitesse que des cellules normales, ou se multiplier beaucoup plus vite que celles-ci. Le plus probable est que ces trois variantes demeurent possibles. Etant donné, concluent-ils, que les perturbations chromosomiques peuvent provoquer une évolution maligne, il est nécessaire, lors de l'étude des cellules souches devant être transplantées, d'accorder une attention particulière à leur stabilité génétique.

    Un lance-roquettes léger sans équivalent au monde

    Министерство обороны РФ представило новейший российский ручной гранатомет РПГ-32, разработанный совместно с Иорданией и не имеющий аналогов в мире.

Le ministère russe de la Défense vient de présenter un nouveau lance-roquettes léger sans équivalent au monde de par ses possibilités, rapporte le site inauka.ru.
Un nouveau lance-roquettes léger, le RPG-32, baptisé Hashem, a été mis au point conjointement par la Russie et la Jordanie. Sans égal au monde parmi les armes de sa catégorie, il permet de frapper une cible à 700 m et de percer son blindage composite d'un mètre.
"Nous avons élaboré le RPG-32 Hashem avec l'armée jordanienne, explique Nikolaï Sereda, constructeur général adjoint de la société GHPP Bazalt, chargée de concevoir des lance-roquettes pour le combat rapproché. C'est une arme d'un type nouveau, d'une grande précision, sans égale dans le monde. Un simple coup d'oeil suffit pour s'en rendre compte. Les lance-roquettes habituels ressemblent à des tubes, à l'intérieur desquels est placée une roquette. Une fois que l'on a tiré, le tube est vide, et l'installation vide doit être jetée.
"A la différence des autres lance-roquettes,
poursuit Nikolaï Sereda, le Hashem est un système réutilisable. Il se compose de deux parties : une installation de tir réutilisable et une palette de containers de munitions multi-calibres (des roquettes de 72 et 105 mm). Si bien qu'en fonction de la situation sur le terrain, le soldat peut décider lui-même quelle munition il doit utiliser : une roquette antichar (pour détruire un char ou un engin blindé) ou thermobarique (pour détruire les forces vives de l'ennemi)."
L'installation de tir est réutilisable 200 fois. Sa portée est de 700 m. Le Hashem, qui pèse seulement une dizaine de kilos, peut détruire pratiquement n'importe quel engin blindé actuel ou futur, ainsi que des fortifications ou les forces vives de l'ennemi. "Lors des essais effectués en Jordanie, a rapporté Nikolaï Sereda, nos tireurs ont détruit un char américain M-60 (alors que celui-ci est plus performant que le char Abrams, plus récent), ainsi qu'un check point fortifié en béton."
L'unité de tir du RPG-32 est la plus puissante de tous les systèmes de calibres analogues existant au monde actuellement.
Sa capacité de pénétration d'un blindage est de plus de 650 mm après franchissement de la protection dynamique. Pas de problème non plus en ce qui concerne le système de visée : ce lance-roquettes est équipé d'un système moderne (de type collimateur), si bien que le tireur n'a pas besoin de fermer un oeil, ni même de s'approcher de l'oculaire. Tout est d'une simplicité biblique : le tireur place le lance-roquettes sur son épaule, il se tourne vers la cible, il regarde dans le viseur et fait feu.
Une autre réalisation de la société Bazalt, elle aussi sans égale, bénéficie d'une construction encore plus sophistiquée, à certains égards. Le RPG-30 est le premier lance-roquettes au monde capable, avec 100% de chances de réussite, de détruire un char protégé par une défense active. La protection active, ce sont des chargeurs spéciaux, flanqués sur la tourelle du char. En cas d'attaque, les roquettes ou grenades ennemies sont détectées et détruites. Aucune munition tirée par un lance-roquettes traditionnel n'est à même aujourd'hui de percer cette véritable muraille. Le RPG-30, lui, s'acquitte facilement de cette tâche.
L'astuce, c'est que le RPG-30 possède une arme en "tandem" : il est composé non seulement d'une roquette principale, capable de percer n'importe quel blindage, mais aussi d'une roquette complémentaire, qui détruit la protection dynamique. Lors du tir, c'est cette roquette qui frappe en premier la cible et va "mourir" sous les coups de la défense active. Mais elle est suivie, à un bref intervalle, de la munition principale, capable de percer n'importe quel blindage.
Le RPG-29B, poursuit Nikolaï Sereda, présente quant à lui la particularité de pouvoir percer plus de 650 mm du blindage homogène le plus moderne, plus de 1,5 m de fortification en béton armé, 2 m de protection en brique et près de 4 m de protection en bois et en terre. Il est impossible d'échapper à une telle arme.
Le Département d'Etat a inscrit ces lance-roquettes russes prometteurs sur la liste des "menaces asymétriques" pour l'armée américaine. Une rencontre sur un champ de bataille avec ce type d'armes pourrait être fatale aux blindés américains. Les militaires russes ont décidé de commencer eux aussi à se familiariser sur le terrain avec cette arme, destinée dans un premier temps uniquement à l'exportation.

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    Solidarité et Progrès - Clichy, France / 2 janvier 2009
    Les programmes spatiaux de la Russie, l'Inde et la Chine prennent leur envol
    Обзор основных событий в сфере космических исследований в 2008 году.

2 janvier 2009 (LPAC) - Alors que l'Europe et les Etats-Unis s'engluent dans un crash financier sans fin dont ils ont construit pas à pas les conditions depuis une trentaine d'années, la Russie, l'Inde et la Chine redoublent d'ardeur dans leurs programmes de conquête spatiale.
Commençons par l'Inde. Le 8 novembre dernier, Chandrayaan-1, une mission spatiale de l'Indian Space Research Organisation, a mis pour la première fois en orbite un satellite autour de la Lune. Les principaux objectifs scientifiques de cette mission sont de cartographier la surface lunaire, d'analyser sa composition minéralogique, de chercher notamment la présence d'isotopes radioactifs qui permettront aux chercheurs de mieux connaître les origines de la Lune, d'observer la glace d'eau dans les régions polaires qui sont en permanence dans l'ombre, de créer des cartes 3D de certaines régions lunaires et d'analyser des anomalies magnétiques à sa surface.
En 2008, l'Inde a aussi construit son premier satellite pour un client étranger, Eutelsat, un consortium européen. Au-delà de ses propres missions, ce pays lancera en 2009 des satellites pour Singapour, l'Italie, l'Algérie et les Pays Bas. Parmi les autres missions ambitieuses de ce pays, mentionnons le lancement d'un rover sur la Lune en 2012 et d'un véhicule spatial sur Mars en 2013. Mieux encore, en 2015, l'Inde prévoit d'envoyer des spationautes en orbite terrestre.
Le programme spatial russe a été aussi très ambitieux en 2008 avec 27 lancements et 39 prévus au total en 2009. Le 29 janvier devrait avoir lieu le lancement de Coronas-Foton (Complex Orbital Near-Earth Solar Activity satellite), un satellite conçu pour l'observation de l'activité solaire proche de la terre dont les principaux objectifs sont d'étudier
1) l'activité solaire, notamment les taches solaires, les éruptions, les éjections de plasma, afin de prévoir ces phénomènes ;
2) le transfert d'énergie depuis le noyau solaire vers sa surface, l'accumulation d'énergie dans la haute atmosphère, et son émission lors de phénomènes solaires transitoires ;
3) les propriétés des rayons cosmiques solaires, accélérés lors des éruptions et d'autres phénomènes, les conditions de leur apparition, leur propagation dans le champ magnétique interplanétaire et leurs effets sur la magnétosphère terrestre ;
4) les phénomènes sismiques à l'intérieur du noyau solaire à partir de l'observation des oscillations globales.
Enfin, la Chine finit son année avec un nouveau record de 11 lancements, dont le plus spectaculaire fut le lancement en Septembre du vaisseau spatial habité Shenzhou-7 - littéralement "vaisseau divin" - qui permit à un des trois taïkonautes du vaisseau de faire une sortie dans l'espace.
Notons enfin une tentative, très modeste il est vrai, de l'Europe de sortir de son coma spatial avec la décision des 27, en décembre dernier, d'accorder 10 milliards d'euros à certains projets plus ambitieux :

  • renforcement de la participation européenne à la station spatiale internationale ;
  • amélioration d'Ariane 5 qui devrait pouvoir emporter des satellites de 12 tonnes (contre 9 tonnes actuellement) ;
  • le projet Exomars qui enverra un robot sur Mars capable de forer à 2 mètres de profondeur.

La NASA américaine fait face, quant à elle, à une crise existentielle que le nouveau président devra resoudre.
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    MSNBC - USA / Jan. 2, 2009
    Mammoths wiped out by "perfect storm?"
    Climate change, overhunting and perhaps even an asteroid contributed
    • By Michael Reilly
    Российские экологи Сергей и Никита Зимовы, основатели "Плейстоценового парка" на севере Якутии (уникальный экологический эксперимент по восстановлению экосистемы мамонтовой степи), считают, что причиной исчезновения мамонтов стал не один конкретный фактор, а их совокупность - климат, астероид, человек.

Mammoths were a hearty group of giants that went extinct not because of climate change or overhunting by early humans, but a "perfect storm" of conditions, according to new research.
At the height of their numbers, the elephant-like beasts roamed the northern hemisphere from France to Canada, north above the Arctic circle and south into China.
But after thriving for millions of years, they suddenly disappeared around 12,000 years ago. Scientists have argued that climate change, an asteroid impact, or even the rise of a new predator - humans, armed with spears - did them in.
Sergey Zimov of the Russian Academy of Science and a team of researchers believe the animals were far tougher than we give them credit for. In a presentation at the fall meeting of the American Geophysical Union this month, they proposed that mammoths lived in an ecosystem as rich in life as today's African savannah, and that all three extinction factors must've converged to deliver the mortal blow.
Around 12,900 years ago, temperatures in the northern hemisphere plunged abruptly, beginning 1,000 years of bitter cold known as the Younger Dryas cooling event. The shift in climate is thought to have destroyed the mammoths' ecosystem and, the theory goes, starved the giants as tundra mosses and woody scrub carpeted the frosty Earth.
"Climate change alone is not enough to kill them off," said Nikita Zimov, Sergey's son, also of the Russian Academy of Sciences. "They lived ... in many different temperatures and levels of precipitation."
For years the team has been recreating the environment around that time in a 62-square-mile paddock in Siberia they call "Pleistocene Park." They've introduced a variety of animals that used to live alongside mammoths, including reindeer, musk oxen, and moose.
They found the large mammals carve out a grassy landscape from what would otherwise be tundra. Their trampling hooves kill mosses and scrub brush, but allow room for hearty, nutritious grasses to grow.
The researchers believe that as long as mammoths and other creatures existed in abundance, they were able to maintain grasslands, even in the face of climate change. Something other than temperature must have gone haywire.
Enter humans. Though armed only with spears, and in too few numbers to kill off mammoths entirely, they could have reduced the population enough to allow tundra plants to creep back into the ecosystem.
"First the animals died, then the pastures vanished," Nikita Zimov said.
There is evidence, too, of an asteroid or comet several miles wide impacting Earth 12,900 years ago, a fact the Russian team acknowledges. They argue that the changing climate, human hunting, and the asteroid all contributed to the mammoths' extinction.
"This whole business of man causing the demise of these animals is way overstated," Richard Firestone of Lawrence Berkeley National Laboratory in California said. "Man co-existed with these animals for 100,000 years before the Younger Dryas."

© 2009 Discovery Channel, © 2008 Microsoft.
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    The Guardian / Monday 12 January 2009
    Sea absorbing less CO2, scientists discover
    • David Adam, environment correspondent
    Океаны играют основную роль в регулировании содержания CO2 в атмосфере, ежегодно поглощая около 11 мрд тонн выбросов. Малейшее ослабление этого естественного процесса приведет к увеличению CO2 в атмосфере. Ученые из Тихоокеанского океанологического института им. В.И.Ильичева (ДВО РАН) и Технологического университета Поханг (Южная Корея) выяснили, что потепление климата нарушает процесс так называемой "вентиляции" слоев воды, что ведет к снижению уровня поглощения CO2. Вывод сделан после исследований, проведенных в Японском море, но ученые полагают, что им дело не ограничится.

Scientists have issued a new warning about climate change after discovering a sudden and dramatic collapse in the amount of carbon emissions absorbed by the Sea of Japan.
The shift has alarmed experts, who blame global warming.
The world's oceans soak up about 11bn tonnes of human carbon dioxide pollution each year, about a quarter of all produced, and even a slight weakening of this natural process would leave significantly more CO2 in the atmosphere. That would require countries to adopt much stricter emissions targets to prevent dangerous rises in temperature.
Kitack Lee, an associate professor at Pohang University of Science and Technology, who led the research, says the discovery is the "very first observation that directly relates ocean CO2 uptake change to ocean warming".
He says the warmer conditions disrupt a process known as "ventilation" - the way seawater flows and mixes and drags absorbed CO2 from surface waters to the depths. He warns that the effect is probably not confined to the Sea of Japan. It could also affect CO2 uptake in the Atlantic and Southern oceans.
"Our result in the East Sea unequivocally demonstrated that oceanic uptake of CO2 has been directly affected by warming-induced weakening of vertical ventilation," he says. Korea argues that the Sea of Japan should be renamed the East Sea, because it says the former is a legacy of Japan's military expansion in the region.
Lee adds: "In other words, the increase in atmospheric temperature due to global warming can profoundly influence the ocean ventilation, thereby decreasing the uptake rate of CO2."
Working with Pavel Tishchenko of the Russian Pacific Oceanological Institute in Vladivostok, Lee and his colleague Geun-Ha Park used a cruise on the Professor Gagarinskiy, a Russian research vessel, last May to take seawater samples from 24 sites across the Sea of Japan.
They compared the dissolved CO2 in the seawater with similar samples collected in 1992 and 1999. The results showed the amount of CO2 absorbed during 1999 to 2007 was half the level recorded from 1992 to 1999.
Crucially, the study revealed that ocean mixing, a process required to deposit carbon in deep water, where it is more likely to stay, appears to have significantly weakened.
Announcing their results in the journal Geophysical Research Letters, the scientists say: "The striking feature is that nearly all anthropogenic CO2 taken up in the recent period was confined to waters less than 300 metres in depth. The rapid and substantial reduction ... is surprising and is attributed to considerable weakening of overturning circulation."
Corinne Le Quéré, an expert in ocean carbon storage at the University of East Anglia, said: "We don't think the ocean is just going to completely stop taking our carbon dioxide emissions, but if the effect weakens then it has real consequences for the atmosphere."

guardian.co.uk © Guardian News and Media Limited 2009.
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Продолжение дайджеста за ЯНВАРЬ 2009 года (часть 2)

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Посещение N 5104 с 19.02.2009