Российская наука и мир (дайджест) - Март 2009 г. (часть 2)
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2009 г.
Российская наука и мир
(по материалам зарубежной электронной прессы)

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    AFP / Mar 17, 2009
    Russia launches European gravity probe
    На космодроме "Плесецк" состоялся запуск ракеты-носителя "Рокот" с уникальным европейским космическим аппаратом GOCE. Спутник предназначается для изучения гравитационного поля земли.

MOSCOW (AFP) - A pioneering European satellite designed to map Earth's gravity field was launched Tuesday from the Plesetsk site in northern Russia, space officials said.
"The rocket carrying the European satellite was launched as planned," a spokeswoman for the Khrunichev space centre told AFP by telephone.
The launch of the sophisticated satellite, which looks like a spyplane, had been scheduled to take place on Monday but was delayed by a day for what space officials in Moscow and in Rome described as technical reasons.
The European Space Agency's Gravity field and steady-state Ocean Circulation Explorer, or GOCE, has suffered several delays since its original launch date of September 10 from the Plesetsk cosmodrome, 800 kilometres (500 miles) north of Moscow.
The satellite's launcher is a Rockot, derived from a Russian intercontinental ballistic missile and operated by a joint venture between EADS Astrium and the Khrunichev Space Centre.
Part of ESA's "Earth Explorer" programme initiated in 1999, GOCE's mission is to deepen understanding about fundamentals of the planet - its atmosphere, oceans, biosphere and interior.
The five-metre- (16-feet-) long satellite, weighing about 1,050 kilograms (2,310 pounds), will orbit at 260 kilometres (160 miles) and can detect the smallest changes in the Earth's gravity field, scientists say.
Scientists say it will be especially useful in gathering data about climate change and its impact on Earth.
By combining the gravity data with information about sea-surface height, scientists will be able to track the direction and speed of ocean currents.
Rune Floberhagen, GOCE mission manager at ESA, said: "We need this measurement in order to understand the absolute circulation of the ocean.
"Once you better know the ocean circulation, you will be able to know more about climate and climate evolution as well."
The cost of the project has crossed 350 million euros (455 million dollars), of which 13 million was spent on the launch.

Copyright © 2009 AFP. All rights reserved.

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    Russia-InfoCenter / 19.03.2009
    Russian Academician Awarded Glass Prize
    Знаменитый физик, академик Владимир Фортов стал первым россиянином, получившим Международную премию имени Гласса по ударным волнам.

World-famous physicist Vladimir Fortov was the first Russia to receive the International Glass Prize for his contribution to shock wave studies.
The Prize is awarded for achievements in physics, which affect future of global energy, for instance.
The academician of Russian Academy of Sciences received his prize in the city of Nagoya at the symposium, dedicated to issues of extreme states of matter. The Prize is awarded once in two years of International Unity on Shock Waves.
The laureate says that Russian scientists are far ahead of the whole world in shock wave studies. Shock waves are destruction mechanism, and on the other hand they help creating and controlling high pressures.

© Garant-InfoCentre, 2004-2008.

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    Intelink - La Ciotat, France / 07/03/2009
    La science et les technologies russes au jour le jour:
    • Evelyne Casalegno

    Superordinateurs: l'eau remplace l'air
    Плату высокой плотности для суперкомпьютера создали в Институте программных систем РАН за счет новой системы охлаждения - с применением жидкости вместо воздуха.

Un système de refroidissement utilisant l'eau sera mis en oeuvre sur le nouveau superordinateur que préparent les chercheurs russes et biélorusses, rapporte le site nkj.ru. Des ingénieurs russes et biélorusses travaillent à la création d'un superordinateur de la quatrième génération de la famille des SKIF.
Cette machine aura une puissance de calcul de 0,5 à 5 petaflops. Autrement dit, elle sera capable de réaliser 5x10 puissances 15 opérations à la seconde. Soit de 10 à 100 fois plus que le dernier superordinateur de troisième génération, mis en service en 2008 à l'Université d'Etat de Moscou (MGOu).
À la base de ce supercalculateur se trouvent des cartes.
Sur chacune d'entre elles doivent prendre place deux processeurs multicoeurs Intel Xeon, 6 à 12 GB de mémoire, ainsi qu'un module assurant la communication avec les autres cartes. Celles-ci doivent être associées très étroitement.
Leur nombre et leur densité sont tels qu'en fonctionnement normal, les installations "chaufferont" énormément. Difficile, désormais, de recourir au traditionnel refroidissement par air assuré par des ventilateurs.
Les ingénieurs ont dû se rabattre sur une solution déjà utilisée, mais à une échelle moindre, en informatique: le refroidissement par circulation d'eau.
Toute une "tuyauterie" assurant la circulation d'un fluide réfrigérant sera installée à l'intérieur des machines composant le superordinateur. Elle maintiendra leur température interne dans des limites acceptables. Cerise sur le gâteau: la consommation d'énergie nécessaire pour le refroidissement devrait être ainsi réduite de moitié. En effet, pour évacuer la chaleur produite par 1 watt de puissance, il faut dépenser 0,7 watt si le refroidissement se fait par ventilateurs, et seulement 0,37 watt s'il s'effectue par circulation d'eau.
Etant mieux refroidis, les processeurs pourront donc se trouver dans des unités plus denses. Rappelons que les cartes accueillant les processeurs sont elles-mêmes fixées sur des châssis. Les châssis sont regroupés au sein d'armoires, le superordinateur étant lui-même composé d'une association d'armoires. Les châssis ne nécessitant plus d'être ouverts pour l'aération, ils seront désormais hermétiquement clos. Le pilotage des différentes parties du superordinateur se fera par écran tactile, chaque composante de la machine (châssis, armoire) pouvant être utilisée séparément, si nécessaire. Le superordinateur sera relié par des lignes très rapides aux grands centres de recherche nationaux, afin que ses ressources puissent être partagées en réseau.
La réalisation des superordinateurs de la famille des SKIF constitue l'un des projets majeurs réalisés en commun par la Russie et la Biélorussie. Initié en 2000, ce programme a déjà donné naissance à trois générations de machines, celle installée l'an dernier au MGOu étant le plus puissant supercalculateur de Russie et de toute la CEI (Communauté des Etats indépendants).
D'autres installations du même type, mais d'une puissance moindre ont été livrées. Ces ordinateurs sont construits dans des centres nationaux aux frais de l'Etat. Ils sont mis gratuitement à la disposition des utilisateurs, selon les besoins réels de ces derniers, qui s'engagent, en échange, à reverser sous la forme d'un impôt une partie des bénéfices réalisés grâce à l'utilisation des superordinateurs.

    Nanoparticules de silicium pour crème solaire

    Учёные из Московского института стали и сплавов (Лаборатория нанодисперсных материалов МИСИС) исследовали способность суспензии наночастиц кремния противостоять УФ-излучению. Обычно солнцезащитные кремы создаются на основе оксидов титана или цинка, но, как выяснилось, кремний также может служить хорошей основой.

Les nanoparticules de silicium pourraient être à la base de crèmes solaires, et se substituer ainsi aux oxydes de titane et de zinc actuellement utilisés, estiment des chercheurs russes, rapporte le site strf.ru.
Les crèmes de protection solaire sont réalisées traditionnellement sur la base de filtres minéraux, le plus souvent des oxydes de titane ou de zinc. Depuis peu, on a commencé à ajouter à ces émulsions du silicium. Cet élément est-il capable de protéger efficacement la peau du soleil ? Des chercheurs de l'Institut moscovite de l'acier et des alliages (Laboratoire des matériaux de nanodispersions) ont étudié la capacité qu'ont les suspensions de nanoparticules de silicium à s'opposer au rayonnement ultraviolet. Ils ont comparé ces résultats avec des crèmes de protection solaire largement connues contenant des oxydes de titane et de zinc.
Le silicium est considéré depuis longtemps par les scientifiques comme un ingrédient convenant à la création de cosmétiques d'une "nouvelle génération". "Aucun organisme ne peut exister sans le silicium", affirmait déjà en son temps le célèbre académicien russe Vladimir Vernadski. Le silicium est biologiquement compatible avec la peau. Il est inoffensif au plan dermatologique et peut créer une pellicule microscopique de protection contre l'influence négative de l'ultraviolet.
Une équipe de chercheurs de l'Institut de l'acier et des alliages a étudié, sous la direction de Dmitri Kouznetsov, les spectres de protection des crèmes solaires contenant des oxydes de titane et de zinc, et de suspensions de nanopoudres de silicium dans la bande de 190 à 1.000 nanomètres. A l'aide d'un spectrophotomètre, ils ont évalué, quantitativement, leur capacité à laisser passer ou à absorber la lumière dans les bandes ultraviolet, visible et proche infrarouge.
Ces scientifiques russes ont présenté les résultats de leurs travaux lors du Forum international des nanotechnologies Rosnanotech-2008. Certes, ont-ils noté, les crèmes solaires traditionnelles reposant sur des poudres d'oxydes de titane et de zinc assument parfaitement leur rôle de filtre de l'ultraviolet. Mais ces poudres privent l'organisme de l'ultraviolet "mou", utile à celui-ci, et donnent à la peau une coloration blanche, car elles diffusent la lumière visible. Par ailleurs, ces matériaux sont des photocatalyseurs qui créent des électrons sous l'action du rayonnement ultraviolet, ce qui concourt à la formation de radicaux oxygénés actifs, qui ne sont pas sans danger pour la santé.
Les études ont montré que les nanopoudres de silicium, sous la forme de particules ayant une taille comprise entre 20 et 40 nm, constituent une alternative séduisante par rapport aux matériaux traditionnels. Selon Kouznetsov, "tous les échantillons testés absorbent totalement le rayonnement ultraviolet dur (100-280 nm) et moyen (280-315 nm). La poudre de nanosilicium laisse passer partiellement l'ultraviolet mou (315-380 nm) et elle est pratiquement transparente pour la partie visible du spectre (elle en laisse passer jusqu'à 95 % dans le domaine des 700-1.000 nm). Elle est totalement compatible sur le plan biologique, et inoffensive pour l'organisme.
"Cela est rendu possible grâce à la formation, à la surface des particules, d'une pellicule protectrice d'oxyde de silicium, totalement inoffensive (elle entre, par exemple, dans la composition des pâtes de dentifrice). Le nanosilicium peut être un bon constituant de base pour de nouvelles préparations cosmétiques - sans danger, optiquement transparentes, retenant l'ultraviolet dans la gamme indésirable et laissant passer le rayonnement nécessaire à la synthèse de la vitamine D. Ces propriétés du nanosilicium, ajoute Kouznetsov, font que celui-ci est capable de protéger des attaques de l'ultraviolet non seulement la peau de l'homme, mais également les matériaux organiques que l'on utilise couramment, tels le bois, les polymères et autres plastiques."  

    Des araignées au service des biochimistes

    Учёные Института биоорганической химии исследовали яды пауков, скорпионов, муравьев и змей и обнаружили пептиды, на основе которых могут быть разработаны высокоэффективные обезболивающие средства нового поколения, а также антимикробные лекарства.

Les araignées intéressent au plus haut point les chercheurs, qui tentent d'exploiter certains composants de leur venin... pour le bien de l'homme, rapporte le site nkj.ru.
Des chercheurs de l'Institut de chimie bioorganique ont étudié le venin des araignées, scorpions, fourmis et autres serpents. Ils y ont découvert des peptides, sur la base desquels pourraient être élaborés des médicaments antidouleur extrêmement efficaces d'un nouveau type, ainsi que des préparations antimicrobiennes. C'est ce qu'a expliqué lors d'une récente réunion du bureau de l'Académie des sciences russe Evguéni Grichine, directeur adjoint de l'Institut de chimie bioorganique (ICB).
Une cinquantaine de variétés d'animaux a été étudiée. Ces investigations ont permis de découvrir plus de 150 toxines différentes (dont 136 ont été caractérisées pour la première fois). Plus de 1 500 nouveaux peptides ont été identifiés. Non seulement les composants polypeptides du venin possèdent des propriétés toxiques, mais ils interagissent également avec la membrane cellulaire, a souligné Evguéni Grichine. Ces composants dirigent ainsi de manière sélective l'activité fonctionnelle des récepteurs de la membrane ou des canaux ioniques, exerçant par là même un effet thérapeutique.
Selon la science moderne, ce sont les récepteurs des membranes et les canaux ioniques qui déterminent dans une grande mesure le fonctionnement d'une cellule vivante, jouent un rôle-clé dans la transmission des signaux intercellulaires, peuvent être la cause de diverses affections et pathologies. C'est la raison pour laquelle la régulation des propriétés des récepteurs cellulaires et des canaux ioniques grâce à un moyen d'action agissant sélectivement sur eux constitue l'un des objectifs de la biologie moderne.
Au cours des études menées à l'ICB, on a découvert une famille de polypeptides courts provenant du venin d'une araignée d'Asie centrale (Lachesana tarabaevi). Il s'agit de peptides latarcines, qui font preuve d'une grande activité antimicrobienne lorsqu'ils ont affaire à des bactéries et levures à Gram tant positif que négatif.
Le directeur adjoint de l'IBC a noté, par ailleurs, que jusqu'à 40% de la population adulte des pays développés souffrait de douleurs chroniques. Or, les préparations antidouleur traditionnelles (telles que les opioïdes, l'aspirine, les anticonvulsifs) sont inefficaces dans certains cas, par exemple en présence de diverses neuropathies.
C'est pourquoi il est extrêmement important que l'on puisse fabriquer des médicaments antidouleur fondamentalement nouveaux, qui agissent sur les mécanismes moléculaires générant la douleur (avec un minimum d'effets secondaires). Ces médicaments pourraient reposer sur les peptides, qui agissent sur les récepteurs et les canaux ioniques de la membrane cellulaire, lesquels participent aux processus de transmission des signaux d'une cellule à l'autre, autrement dit aux processus de la douleur. Les chercheurs de l'IBC sont parvenus à isoler de tels peptides à partir d'une anémone de mer et du venin d'une araignée-loup (Lycosa sp).
Dans un extrait d'anémone de mer (polype de la classe des cnidaires), les chercheurs ont identifié un composant peptide, qui annihile l'activité fonctionnelle d'un des récepteurs de la membrane cellulaire (TRPV1) qui participent au processus de formation de la sensibilité à la douleur. Les expériences conduites sur l'animal ont montré que ce peptide possédait un effet antidouleur remarquable. Une autre toxine polypeptide (Lsp-1), isolée à partir du venin de Lycosa sp, constitue un nouveau modulateur des canaux calciques du membre cellulaire. Elle pourrait être elle aussi à la base d'une préparation antidouleur efficace.

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    The New York Times / March 18, 2009
    Russia to Ban Hunting of Baby Seals
    • By A.SULZBERGER

    Россия заявила о запрете охоты на детенышей тюленя. Их число резко сократилось за последние годы из-за охоты и таяния льдов Белого моря, поэтому первоначально правительство ввело запрет на уничтожение лишь самых молодых и наиболее ценных тюленей, бельков. Но теперь запрет распространен на всех тюленей возрастом до одного года.

Russia announced on Wednesday that it would ban the hunting of baby seals, effectively shutting one of the world's largest hunting grounds in the controversial trade in seal fur.
The decision is yet another blow to an age-old industry that has been losing a public relations battle in recent years to animal-rights groups, who have gained public support by using stark photographs of harp seal pups less than a month old being clubbed to death on blood-stained ice flows.
In addition, the European Union is considering a ban of all seal products - similar to one that the United States adopted decades ago - which would eliminate a key trade route and end market for the furs. And even in Canada, where the world's largest seal hunt is scheduled to begin later this month and top leaders vigorously defend the industry, a legislator for the first time introduced a proposal to curtail sealing.
"It's highly significant," Rebecca Aldworth, director of Humane Society International in Canada, said of the political developments. "It shows that world opinion is moving away from commercial seal hunting. There's hope on the horizon that this may be the last year that we ever have to witness this cruelty."
In Russia, where the number of new pups has dropped sharply in recent years because of the hunts as well as shrinking ice in the White Sea, the government initially announced a ban on the killing of the very youngest and most highly prized seals, known as "whitecoats." The seals shed the white fur in about two weeks, with the resulting silver coat also coveted.
But the government announced in unsparing language that it intended to extend the ban to include all seals less than a year old. (While adult seals are also hunted in smaller quantities, their coarse, scarred fur is generally not used in clothing.) The move, publicly backed by Prime Minister Vladimir V. Putin and coming just weeks before the hunting season was to begin, could save as many as 35,000 seals, according to a spokesman for the International Fund for Animal Welfare.
The Associated Press quoted the natural resources minister, Yuri Trutnev, as saying in a statement: "The bloody sight of the hunting of seals, the slaughter of these defenseless animals, which you cannot even call a real hunt, is banned in our country, just as well as in most developed countries, and this is a serious step to protect the biodiversity of the Russian Federation."
Masha Vorontsova, the head of the International Fund for Animal Welfare in Russia and a biologist who has been pushing for a ban since the fall of the Soviet Union, credited an outpouring of public support for ending the hunt. "It's a fantastic achievement," she said.
In contrast, Gail Shea, Canada's Minister of Fisheries and Oceans, did little to disguise her frustration at moves taking aim at the industry both abroad and at home, which she attributed to "mistruths and propaganda" spread by special interest groups. "For some reason the European Union will not recognize what the actual facts are because it's an emotional issue and a political issue," she said in an interview.
Ms. Shea, who earlier flew to Europe to lobby against a European Union ban, warned that such a move could violate international trade law.
An industry spokesman said that nearly all Canadian seal products passed through Europe on their way to major consumers like Norway, Russia and China. It is unclear whether Russia will also ban the import and sale of seal products.
Commercial sealing also takes place in a handful of other counties, including Norway, Greenland and Namibia.
In Canada, last year's catch of 207,000 seals - or roughly one in every five pups born that year - earned the roughly 6,000 licensed sealers a total of $7 million, down from $33 million in 2006, according to Phil Jenkins, a spokesman for the Canadian fisheries department. The hunting decreased, he said, largely because of a sharp drop in prices for the pelts, from $97 to $33, for a perfect specimen. Seals are killed by rifle or by club.
The harp seal population level has held steady at about 5.6 million for the last decade, he said, but anti-sealing groups contest that figure.
However, the Canadian industry came under rare official scrutiny last week, when Mac Harb, a senator from Ontario, introduced the legislation to cancel the coming hunt. He argued that the industry was dying, propped up by public tax dollars and costing Canada international good will. But his proposal died when Mr. Harb could not get another member to second his motion.
"There was silence. Total silence!" he said in a telephone interview on Wednesday. "I was amazed that not one of my colleagues, from any one of the political parties, would even want to debate the issue."

Copyright © 2009 The New York Times Company.

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    Nonfiction.fr - Paris, France / lundi 23 mars 2009
    L'Histoire russe de Karl Schlögel, prix européen du livre
    Очередная международная книжная ярмарка в Лейпциге открылась вручением премий. Премию "За вклад в европейское взаимопонимание" получил немецкий историк, специалист по восточно-европейским странам Карл Шлёгель за книгу "Террор и мечта, Москва, 1937".

La foire du livre de Leipzig s'est ouverte comme chaque année par la remise du prix européen du livre. Avec Terreur et rêve, Moscou 1937, l'ouvrage primé de Karl Schlögel édité chez Hanser, une certaine idée de l'Europe est fêtée, celle qui s'ouvre sur l'Est ; une année est consacrée : 1937 ; une façon de faire de l'histoire est plébiscitée : l'écriture si particulière de Karl Schlögel. Interviewé par le journal de la culture d'Arte, l'historien allemand revient sur son projet, que le titre synthétise parfaitement : "Terreur et rêve". Il s'agit de rendre compte de l'état d'esprit à Moscou dans l'entre-deux-guerres, qui associe "euphorie du Grand Soir" et "réalité des purges staliniennes".
Littéralement, Karl Schlögel raconte des histoires. Le soin qu'il porte à l'écriture explique en partie le succès populaire et critique de ses ouvrages. L'historien a reçu un grand nombre de prix, consacrant successivement la qualité de sa prose (prix Lessing en 2005) et la valeur scientifique de son travail (prix Sigmund-Freud en 2004).
Utilisant des témoignages d'époque, des objets du quotidien comme des livres d'enfant, Karl Schlögel fait de l'entreprise historique une aventure littéraire. Le lecteur est emporté dans des descriptions minutieuses, qui reprennent chronologiquement les faits et gestes des Moscovites de 1937. Dans une atmosphère paradoxale, la terreur du régime totalitaire et les rouages du pouvoir stalinien se mêlent avec subtilité à l'enthousiasme des premières vacances estivales, aux innombrables spectacles, aux fêtes, à l'espoir en un monde meilleur.
L'ancien militant communiste, à présent professeur d'Histoire Est-européenne à l'université de Viadrina, a connu un parcours universitaire atypique. Son œuvre de vulgarisation - au bon sens du terme -, dépasse le cercle des chercheurs pour défendre auprès du grand public l'amitié entre les peuples, qui passe selon Schlögel par une connaissance approfondie de l'Europe de l'Est et de l'Est de l'Europe, jusqu'à Moscou.

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    La Recherche - Paris, France / 26.03.2009
    Mikhail Gromov reçoit le prix Abel 2009
    • Marie-Laure Théodule
    Норвежская академия наук назвала имя лауреата Абелевской премии по математике 2009 года - им стал гражданин Франции российского происхождения математик Михаил Громов - "за революционный вклад в геометрию". Фонд памяти Нильса Хенрика Абеля учрежден норвежским правительством в 2002 году с целью поощрения достижений в области математики. Премия вручается с 2003 года.

Mikhail Gromov a été récompensé par l'Académie norvégienne des sciences et des lettres "pour ses contributions révolutionnaires à la géométrie". Portrait de ce prophète des mathématiques.
"Je n'aime pas la vie aux États-Unis : on ne peut pas penser en voiture !" Il aurait pu passer sa vie de chercheur à l'abri du régime communiste, du moins jusqu'à sa chute. Mais Mikhael Gromov en a décidé autrement. Depuis l'âge de 15 ans, ce mathématicien hors normes rêvait de fuir l'URSS. Et c'est finalement en France que l'un des plus grands géomètres vivants a trouvé l'espace de liberté le plus propice à l'épanouissement de ses travaux.
"Allez voir sa page personnelle sur le Web : à la place de sa photo, il a mis un singe. Vous ne trouvez pas qu'il lui ressemble ?", s'exclame avec humour Alessandra Carbone, une jeune mathématicienne italienne qui travaille depuis deux ans aux côtés de Mikhael Gromov à l'Institut des hautes études scientifiques (IHÉS). L'humour, ou plutôt, comment dire, une manière à la fois acérée et détachée de considérer la vie, c'est la coquille, l'enveloppe qui protège ce génie des mathématiques aux sourcils broussailleux et au regard perçant.
Génie, un terme qui ne lui plaît guère, pas plus qu'il n'aime parler de lui. Mais comment qualifier autrement cet homme affable et discret dont Marcel Berger, son ex-directeur à l'IHÉS, dit qu' "il met en œuvre une vision et une intuition géométriques exceptionnelles jointes à une habileté technique qui tient du miracle".
Prophète lui conviendrait peut-être mieux : seuls ses disciples comprennent la portée de son travail de précurseur salué par un grand nombre de prix. Pour simplifier, on se contentera de dire que Gromov est avant tout un géomètre qui s'est attelé à repenser de manière géométrique et globale un grand nombre de problèmes dans diverses disciplines : algèbre, probabilités, physique théorique, etc. Il a montré comment la considération d'espaces très irréguliers pouvait apporter des réponses à des problèmes classiques en utilisant des structures nouvelles.
Gromov semble heureux, ici, à l'IHÉS, dans le cadre verdoyant de cette grande demeure bourgeoise de l'Île-de-France. D'autant que l'Institut est situé non loin de la station RER de Bures-sur-Yvette qui le relie à Paris, où il habite : un détail important pour lui qui aime tant la vie urbaine et si peu les voitures. Que rêver de mieux en effet pour cet homme épris de liberté que cette institution prestigieuse dont les murs sont ouverts, les réunions informelles et fécondes, le rythme de travail intense, loin des pressions futiles du monde extérieur. "Micha n'a jamais eu à chercher du travail. Il ignore les contraintes de la vie universitaire", poursuit Alessandra Carbone. Jamais eu à chercher du travail ? Une façon de dire que Gromov a déployé si tôt un tel talent que les portes se sont ouvertes presque naturellement devant lui sans qu'il mesure peut-être combien d'autres bataillaient pour les entrouvrir.
Tout n'a pas été rose pour autant dans la vie de ce Russe né en 1943 sur la ligne de front germano-soviétique ? à Boksitogorsk exactement ? dans les environs de Leningrad (aujourd'hui Saint-Pétersbourg). Ses parents ? son père est biologiste ? sont devenus médecins militaires, enrôlés quasi de force dans l'armée Rouge. Il ne garde pas un mauvais souvenir des déménagements familiaux de sa petite enfance : "J'ai vécu un an à Tachkent, en Ouzbékistan, c'était intéressant de découvrir une autre culture. En revanche je détestais l'école : dix années de perdues." Le verdict tombe sans nuance pour l'institution scolaire qui le lui rend bien :
"D'ailleurs je n'avais pas de très bonnes notes, je n'aimais pas écrire." Mais sa mère veille : il a seulement 9 ans quand elle lui offre son premier livre de mathématiques, Nombres et figures, de Rademacher et Teplitz. Un ouvrage prémonitoire ? Pourtant, c'est surtout la chimie qui le passionne alors. "Ça me plaisait parce qu'on pouvait faire des expériences à la maison." Mais les cours spéciaux et supplémentaires qu'il suit lors de sa dernière année de lycée le font changer d'avis. C'est décidé, il opte pour les mathématiques, cette discipline "légère" que l'on peut pratiquer "juste avec sa tête".
En fait, il n'a guère envie de s'appesantir sur ses années d'enfance, comme si la vraie vie n'avait commencé qu'après, lorsqu'il entre à l'université de Leningrad : "Là je me suis senti enfin à l'aise, je pouvais faire ce que je voulais, travailler à mon rythme et aussi m'intéresser à d'autres disciplines que les maths."
Cette ouverture sur les autres sciences est en effet l'une des caractéristiques des mathématiques russes à l'époque. Une caractéristique que Gromov ne retrouvera par la suite ni aux États-Unis ni en France, mais qu'il mettra en pratique dans son travail.
Très vite, Mikhael se fait remarquer. Après ses études, il devient maître-assistant à l'université, en 1967. En 1970, il est invité à un congrès international de mathématiques à Nice.
Mais il n'a pas le droit de quitter l'Union soviétique : il fait cependant parvenir le texte de sa présentation à un collègue britannique. L'année suivante, à l'âge de 28 ans, il obtient le prix de la Société mathématique de Moscou. Il commence à être connu. Trop connu à son goût, car depuis l'âge de 15 ans, depuis qu'il a été enrôlé comme tous les adolescents de son âge dans le Komsomol (les jeunesses communistes), il n'a qu'une idée en tête : partir, fuir ce régime qu'il abhorre : "C'était comme dans les livres de George Orwell, une telle mainmise du pouvoir politique sur notre façon de penser. On nous obligeait à exprimer des idées absurdes et révoltantes. C'était intolérable pour moi."
D'ailleurs, s'il accepte un poste de maître-assistant à l'université dès qu'il finit sa thèse, c'est pour partir : le poste en question est destiné à ceux qui veulent aller enseigner les mathématiques dans les pays en voie de développement amis de l'URSS. Il choisit le Soudan : cela lui permet de suivre d'excellents cours d'anglais payés par l'université. Mais l'URSS rompt ses relations diplomatiques avec le Soudan. Gromov ne peut plus partir. Il s'en moque un peu à vrai dire. Il est heureux d'avoir appris l'anglais et il pense que les autorités ne l'auraient de toute façon pas laissé s'expatrier. Pour constituer son dossier, il aurait dû dévoiler deux faits qu'il a réussi à tenir cachés jusqu'à présent : d'une part, il est juif (sa mère est juive, pas son père dont il porte le nom, ce qui lui a permis d'entrer à l'université sans problème en dépit de l'antisémitisme ambiant) et, d'autre part, il a quitté le Komsomol (avec lequel il a eu quelques ennuis) avant l'âge canonique de 26 ans. Alors ? Alors l'obsession est toujours là, partir, partir pour fuir la névrose qui guette ceux qui restent.
"À partir d'un certain âge, les gens commençaient à développer des troubles de la personnalité à force d'être obligés d'exprimer toute leur vie leur soumission au système. Ce n'était pas possible de vivre en permanence avec son ennemi en tête. La plupart de ceux qui m'entouraient à l'université rêvaient comme moi de la chute du régime soviétique..." Mais le talent de Gromov pourrait nuire à son projet de fuite. Comment ne pas songer au sort de Sakharov retenu pendant des années sur le sol soviétique ?
Une seule solution : se faire oublier. C'est pour cela qu'il quitte brusquement l'université en 1972, à l'âge de 28 ans. Il entre d'abord dans un institut de recherche en météorologie où il reste un an, puis dans un autre organisme de recherche spécialisé dans la production de la pâte à papier. Le stratagème fonctionne : Gromov peut continuer dans l'ombre à mener ses recherches. Et lorsqu'il se décide à dévoiler au grand jour ses origines juives pour obtenir l'autorisation de quitter le pays, l'État ne fait rien pour le retenir.
Comme beaucoup de Juifs russes à l'époque, il pense rejoindre Israël. Mais le destin en décide autrement. "Nous avions appris que nous avions l'autorisation de partir en Israël seulement trois à quatre jours avant le départ. Pour ma femme et moi, c'était comme un rêve, comme si nous allions marcher sur la Lune. Nous sommes d'abord passés par Vienne, puis ensuite à Rome où là on m'a proposé un poste de professeur à l'université de New York : un mois après, j'étais au travail à Stony Brook (Long Island)."
Le Nouveau Monde signifie aussi de nouvelles responsabilités. Pour la première fois de sa vie, Gromov doit enseigner.
Aujourd'hui, il doute que ses étudiants d'alors gardent un très bon souvenir de son premier cours ! En URSS, il était encore considéré comme un jeune chercheur ; aux États-Unis, le voici honoré du jour au lendemain du titre de professeur : "En un mois j'ai vieilli de dix ans, professionnellement parlant", plaisante-t-il. Une autre façon de dire qu'il endosse soudainement des responsabilités à hauteur de ses compétences. On est en 1974, il va avoir 31 ans. La carrière de ce mathématicien hors pair est enfin sur les rails.
De 1981 à aujourd'hui, il va collectionner les récompenses, la dernière en date étant le prix Kyoto en sciences fondamentales de la fondation Inamori, qu'il a reçu en 2002. Mais entre-temps, il aura quitté les États-Unis pour la France, en 1981 précisément. Pourquoi ce départ ? À l'entendre, les choses se sont faites presque naturellement. "J'ai commencé à aller enseigner trois ou quatre mois par an à Paris VI, puis on m'a proposé un poste à l'IHÉS, et là j'ai vraiment eu envie de rester." Au fond il n'aime guère cette vie américaine dans le "désert" de Long Island. L'animation des grandes villes européennes lui manque, comme à Paris ou à Saint-Pétersbourg. Et pour lui, aux États-Unis, "on perd beaucoup de temps : il faut toujours prendre sa voiture parce qu'il n'y a pas de transports en commun. Dans le train on peut penser mais pas en voiture, du moins pas trop..."
Penser, penser sans cesse, à n'importe quelle heure du jour et de la nuit, sans se laisser distraire ou troubler, se lancer des défis. Penser sans prendre de notes, sans se servir d'un micro-ordinateur. Et enfin, lorsqu'il est parvenu dans sa tête à certaines conclusions qu'il juge satisfaisantes, couvrir au crayon de sa grosse écriture des tonnes de feuilles qu'il tend à la secrétaire de son service, Helga Dermois. Elle dit de lui : "Il est très rapide, très productif : ses articles sont très longs avec plein d'exemples concrets. Dès qu'il nous a donné un texte, il ne prend pas beaucoup de temps pour le relire, il passe à autre chose." À 59 ans, comment fait-il pour être toujours aussi créatif ? N'est-ce pas surtout pendant leurs jeunes années que les mathématiciens sont productifs ? "Les autres peut-être, mais Gromov est à part. Il continue de travailler énormément. Il est très exigeant. J'ai déjà rédigé des articles avec lui, c'est un travail très intense, passionnant", raconte Alessandra Carbone.
Il reconnaît avoir accusé une baisse de régime il y a environ cinq ans lorsqu'il a arrêté de fumer.
Comme il s'ennuyait alors (de ne plus pouvoir penser autant), il a appris l'italien en quelques mois. Mais son originalité ne s'arrête pas là : "C'est à cette époque que nous avons tendu une corde entre deux arbres dans le jardin de l'école, et il nous a montré comment il marchait sur un fil. À la différence de la plupart des mathématiciens, il a toujours été très sportif", poursuit A.Carbone. Et Marcel Berger d'affirmer : "Je l'ai même vu faire un saut depuis le quai d'une gare pour entrer dans un train directement par la fenêtre."
Gromov pense qu'il a dû être au maximum de ses performances intellectuelles vers l'âge de 40 ans. Mais depuis qu'il a recommencé à fumer, son esprit galope à nouveau !
En 1997, lors des premiers entretiens de Bures dédiés à la formation des motifs, il invite, entre autres, des biologistes qui travaillent sur la division cellulaire. Depuis, il consacre l'essentiel de ses travaux à la biologie moléculaire. Une façon d'appliquer à nouveau l'interdisciplinarité chère aux mathématiciens russes. Et peut-être aussi, qui sait, de rejoindre ses racines. Son père, décédé il y a quelques années, n'était-il pas un biologiste ?

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    bulletins-electroniques.com - Paris, France / 26/03/2009
    Géophysique : la détection des foyers de tsunamis
    Российские ученые разработали метод предсказания очагов будущих цунами. Предсказать их можно, анализируя сейсмически опасные районы, откуда может начать распространяться волна, и выявляя "сейсмические бреши", где длительное время не было землетрясений.

Les foyers des futurs tsunamis peuvent être prévus si l'on analyse les régions sismiquement dangereuses où les vagues peuvent commencer à se propager et si l'on met en évidence les "brèches sismiques" où il n'y a pas eu de séismes. Une prévision réalisée ainsi a déjà réussi, rapporte l'un des concepteurs de cette méthode, Léopold Lobkovski, directeur adjoint de l'Institut d'océanologie Chirchov et membre correspondant de l'Académie des sciences russe.
Ce chercheur a indiqué que son équipe est parvenue à découvrir plusieurs "brèches" de ce type dans la région des Kouriles, dans l'arc des îles Aléoutiennes occidentales et à proximité du littoral des Etats-Unis, non loin de la chaîne montagneuse des Cascades. "Selon nos calculs, beaucoup d'énergie s'est déjà accumulée dans ces lieux, alors même qu'il n'y a pas eu de secousses. Ces "brèches", a précisé Léopold Lobkovski, sont des endroits où il n'y a pas encore eu de décharge.
L'une des "brèches" trouvées par les chercheurs a déjà "bougé" : le séisme survenu dans la partie centrale de l'arc des Kouriles le 15 novembre 2005 a provoqué un tsunami, qui a causé des dégâts considérables sur la côte occidentale des Etats-Unis. Léopold Lobkovski a présenté des modèles informatiques qui permettent de prévoir avec une grande précision le comportement des vagues catastrophiques. Ce qui a été totalement confirmé dans le cas des tsunamis des Kouriles. Selon le chercheur, il est pour l'instant impossible de prévoir quand ces "brèches" vont "bouger" - demain, dans un an, ou plus tard.
"Il est très difficile de dire quand cela va se produire, mais nous savons ce qui s'y est cependant accumulé. C'est sur cela que reposent nos prévisions à long terme. Les Kouriles centrales ont déjà "bougé", mais il reste encore un "morceau" dans la partie septentrionale", a-t-il noté.
Léopold Lobkovski a expliqué que cette possibilité de calculer les conséquences des tsunamis permet de les prendre en compte pour toutes les constructions. "Il est possible de simuler tous les scénarios qui auront lieu, quelles seront les conséquences des tsunamis, et à partir de quelles "brèches". Cela pourra servir de base pour tous les types de construction. Il faudra prendre en compte la hauteur des vagues prévue dans ces endroits, a indiqué le chercheur".

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Посещение N 3074 с 26.05.2009