Декабрь 2009 г. |
Российская наука и мир (по материалам зарубежной электронной прессы) |
Intelink - La Ciotat, France / 17/12/2009
La science et les technologies russes au jour le jour
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Vers la construction d'un surgénérateur pilote |
Россия - мировой лидер в разработке и эксплуатации энергоблоков атомных станций на быстрых нейтронах. Единственный в мире подобный энергоблок БН-600 эксплуатируется уже почти 30 лет. Сейчас возводится новый энергоблок БН-800, строительство которого планируется завершить в 2018-2019 годах.
La construction d'un nouveau surgénérateur pilote pourrait être achevée avant la fin de la prochaine décennie, rapporte le site rian.ru.
La construction d'un nouveau surgénérateur pilote (prototype pour la production en série) pourrait être achevée en 2018 ou 2019, a déclaré à RIA Novosti le directeur général adjoint du consortium Energoatom, Oleg Saraïev.
La Russie est le leader mondial en matière d'élaboration et d'exploitation de réacteurs à neutrons rapides, ou surgénérateurs. Voilà près d'une trentaine d'années que l'unique surgénérateur exploité actuellement dans le monde, le BN-600, a été mis en service à la centrale de Bieloïarsk. Un autre surgénérateur, le BN-800, devrait y être lancé d'ici 2012 ou 2013.
Selon Oleg Saraïev, le BN-800 peut être considéré comme une installation de référence en ce qui concerne certains paramètres pour lesquels le BN-600 ne peut l'être. "Cette situation est liée, avant tout, à l'utilisation d'un combustible mixte uranium-plutonium, et c'est le point principal qui fait de lui (du BN-800 - NdlR) une installation de référence pour le futur surgénérateur, qui sera produit en série et commercialisé", a expliqué Oleg Saraïev. Ce dernier a en effet précisé que le programme fédéral ciblé concernant les nouvelles technologies nucléaires prévoyait le financement de l'élaboration d'un nouveau surgénérateur BN, destiné à être produit en série.
"Nous pensons que d'ici 2014 nous parviendrons à préparer la documentation technique qui nous donnera la possibilité de lancer la construction de ce réacteur et d'en achever les travaux en 2018 ou 2019, a poursuivi Oleg Saraïev. Ses qualités commerciales reposent notamment sur la brièveté de ses délais de construction."
Selon ce responsable, la conception du nouveau réacteur est déjà élaborée. "Le projet conceptuel a été présenté lors de réunions scientifiques et techniques de notre branche tant en ce qui concerne le combustible que les installations du réacteur", a-t-il dit. "Le projet a été approuvé et il est considéré comme étant optimum du point de vue de la puissance, a indiqué le responsable d'Energoatom. Compte tenu des différents paramètres à prendre en compte - approvisionnement du réseau, possibilités d'acheminement des énormes éléments du réacteur, structure de la consommation en augmentation, - nous sommes parvenus à la conclusion que c'est en "descendant" de 1.800 MW à 1.200 MW de puissance du réacteur que nous perdrions le moins. C'est pour 1.200 MW que nous avons trouvé les principaux paramètres déterminant sa capacité à être commercialisé."
Oleg Saraïev a également précisé que ce surgénérateur pilote serait au sodium, "car nous possédons une très riche expérience d'exploitation des installations de ce type - au moins un tiers de l'expérience mondiale".
Une grande expérience de construction et de fonctionnement des surgénérateurs a, de fait, été accumulée en Russie depuis les tout premiers travaux menés dans ce secteur, qui ont démarré en 1949. Le réacteur de puissance nulle BR-1, mis en service en 1955 à Obninsk, avait permis de confirmer expérimentalement la possibilité d'une reproduction élargie du plutonium. Différentes expériences de grande ampleur ont été conduites depuis cette époque, avec notamment la construction des surgénérateurs BN-350, BN-600 et, actuellement, BN-800. Le BN-600, mis en service en 1980, est un réacteur énergétique doté d'une structure intégrée marquant des progrès du point de la vue de la sécurité, ayant une sûreté élevée, et doté de bons paramètres énergétiques. De plus, il n'a pratiquement aucune incidence sur l'environnement.
Le tabac, arme de lutte contre le cancer |
Исследователи из Института биоорганической химии им. М.М.Шемякина и Ю.А.Овчинникова РАН, Всероссийского НИИ лекарственных и ароматических растений совместно с учеными из ГНУ "Институт биофизики и клеточной инженерии НАН Беларуси" получили трансгенные растения табака, продуцирующие поверхностный антиген вируса гепатита В (HBs-антиген), то есть фактически сконструировали "вакцину из табака" против гепатита В.
Des chercheurs russes ont établi que l'on pouvait obtenir à partir du tabac des anticorps antitumoraux, rapporte le site nkj.ru.
Des chercheurs de l'Université d'Etat Lomonossov (Moscou) ont élaboré, en commun avec le Centre scientifique oncologique russe Blokhine (l'Académie russe des sciences médicales) et l'Institut de génétique générale Vavilov (Académie des sciences de Russie) une technologie de production d'anticorps antitumoraux en utilisant des cellules de tabac australien.
Les anticorps sont des protéines élaborées par l'organisme en réponse à la pénétration en son sein de bactéries, de virus, de toutes protéines lui étant étrangères, ainsi que lors du développement des tumeurs. Les anticorps sont capables de s'associer à certains récepteurs d'objets étrangers à l'organisme, et notamment à des récepteurs de cellules cancéreuses, dont ils empêchent la division. Ainsi, lors du cancer du sein, les cellules contaminées commencent à élaborer une grande quantité de protéines dénommées HER2/neu (Human Epidermal Growth Factor Receptor-2, récepteur pour les facteurs de croissance épidermaux humains). En détectant, en raison de la surabondance de cette protéine, un processus pathologique, les anticorps bloquent la division ultérieure des cellules, les condamnant ainsi à la destruction.
Normalement, l'organisme fabrique suffisamment d'anticorps pour se maintenir en bonne santé. Mais si son système immunitaire est affaibli et ne parvient pas à s'en sortir, une maladie peut se déclencher. Il existe aujourd'hui une méthode pour obtenir des anticorps contre le cancer à l'aide du génie génétique. On utilise pour cela des hamsters chinois, dont les cellules ovariennes des femelles produisent les protéines anticorps requises. Toutefois, les médicaments obtenus de la sorte sont très onéreux, avant tout en raison de la cherté des équipements requis (bioréacteurs clos dotés de cuves stériles).
C'est la raison pour laquelle les chercheurs ont poursuivi leurs travaux en quête de nouvelles méthodes d'ingénierie génétique permettant d'obtenir des anticorps pour lutter contre les tumeurs cancéreuses. A cette fin, rapporte Anton Chvarts, de l'Institut de génétique générale, les chercheurs ont recouru à un virus de la mosaïque du tabac. Ce virus contraint le végétal contaminé à produire les protéines nécessaires à l'obtention de nouvelles particules de virus. L'information sur ce que seront ces protéines est inscrite dans l'ARN (acide ribonucléique) du virus. Si, dans l'ARN du virus, on remplace le gène d'une des protéines du virus par les gènes des chaînes constituant l'anticorps, le virus deviendra notre allié, explique le chercheur. Le végétal commencera à produire les anticorps nécessaires.
La bactérie A. tumefaciens, qui contient une ADN circulaire - un plasmide, - aide le virus modifié à pénétrer dans les cellules du tabac. Cette bactérie est capable de transférer une partie de sa propre information génétique à l'intérieur des cellules du végétal. Si l'on introduit dans le plasmide de la bactérie la copie du génome du virus, la bactérie "contaminera" le tabac avec elle.
Selon Anton Chvarts, cette nouvelle molécule antitumorale sera 5 à 6 fois moins chère que son analogue fabriquée à partir de la culture de cellules animales. Pour faire pousser du tabac, on n'a besoin ni de matériels perfectionnés, ni de conditions stériles. Des pots, de la terre et des serres suffisent. Un autre avantage du recours au tabac pour produire des anticorps est que le risque de contamination par une infection est minime lors de l'utilisation de la molécule obtenue, car les organismes végétaux et animaux n'ont pratiquement pas de pathogènes communs. Par ailleurs, les végétaux permettent de créer une préparation en seulement 3 ou 4 mois. Les autres méthodes requièrent plusieurs années - un délai dont sont loin de disposer tous les patients atteints d'un cancer.
La molécule préparée selon cette nouvelle technologie se trouve actuellement au stade des tests précliniques. Elle est testée sur la souris.
La Russie investit 250 millions d'euros dans un laser européen |
Страны-участницы European XFEL приступают к реализации проекта создания крупнейшего в мире рентгеновского лазера на свободных электронах. Общая стоимость проекта оценивается в 1 млрд евро, из которых 250 млн внесет "Роснано" от имени Российской Федерации. Использование главного ресурса установки - пучкового времени - будет осуществляться с учетом вклада каждой страны в создание установки. Всего в проекте принимают участие 11 стран.
La Russie vient d'officialiser son investissement à hauteur de 250 millions d'euros dans le projet international de construction en Allemagne du XFEL européen, un laser à électrons libres, rapporte le site inauka.ru.
La signature de l'accord fixant les parts de chaque partenaire dans la société qui pilotera le XFEL européen a eu lieu à la fin novembre à Hambourg. Le XFEL est un laser X à électrons libres. Une convention intergouvernementale a également été signée afin de déterminer les conditions et modalités de la construction et de l'exploitation de cette installation. De nombreux pays figurent sur la liste des signataires de cet accord : Allemagne, Russie, France, Italie, Pologne, Suisse, Suède, Grèce, Danemark, Hongrie et Slovaquie.
Le XFEL sera un complexe technologique exceptionnel, destiné à effectuer des recherches dans le secteur des nanotechnologies. Il devrait surpasser très nettement, de par ses paramètres techniques, les lasers du même type déjà en construction aux Etats-Unis et au Japon. L'installation, édifiée dans le tunnel souterrain du centre DESY, le plus gros synchrotron d'Allemagne, fera 3,4 km de long.
Avec leurs propriétés analogues à celles d'un rayonnement laser, les impulsions X ultracourtes super lumineuses qui seront obtenues dans le cadre de ce projet permettront de "voir" littéralement par étapes les processus moléculaires et atomiques dans les matériaux et les biomolécules. Cela donnera la possibilité de mieux connaître la nature de la matière et d'apprendre à construire des matériaux fondamentalement nouveaux ayant des propriétés bien définies.
Le laser X superpuissant du projet XFEL sera équipé d'un spectromètre aux qualités exceptionnelles, mis au point par des chercheurs russes. Cet appareil reposera sur une optique en diamant à prismes, capable de supporter les énormes charges radiatives d'une impulsion X superpuissante.
Le coût total de la construction de ce premier laser X à électrons libres au monde est estimé à environ un milliard d'euros, 250 millions étant apportés par la société russe Rosnano. L'utilisation par les différents partenaires de la principale ressource de cette installation - l'étude en temps réel des processus de formation et de destruction des molécules et l'enregistrement instantané des transitions de phase dans la matière - dépendra de la contribution financière de chacun d'eux à sa création.
Moscou mise sur les moyens de transport électriques |
Власти Москвы инициировали разработку экологически безопасного общественного транспорта, работающего на электричестве по технологии "мотор-колесо", когда электродвигатель расположен внутри колеса.
Les autorités de la capitale russe ont décidé de donner un coup d'accélérateur aux véhicules de transport électriques, rapporte le site rian.ru.
Les autorités de Moscou ont initié la création d'une voiture de golf écologique fonctionnant à l'électricité, et utilisant la technologie du moteur-roue. Sur la base de cette expérience, elles souhaitent lancer ensuite très rapidement des bus, a annoncé Evgueni Balachov, responsable adjoint du département de science et de politique industrielle de Moscou.
"En application du programme de recherches appliquées et de projets dans l'intérêt de la ville, on prévoit de présenter à l'opinion, d'ici la fin de l'année ou au début de 2010, une voiture de golf reposant sur la technologie "moteur-roue", où un moteur électrique est placé à l'intérieur de la roue", a précisé Evgueni Balachov.
La prochaine étape, prévue pour la fin de 2010, sera la création d'un microbus, et d'ici le milieu ou la fin de l'année 2011, un bus de transport urbain fonctionnant selon cette technologie aura vu le jour à Moscou, a-t-il ajouté.
Selon ce responsable, Moscou a élaboré la meilleure technologie au monde de "moteur-roue". Les caractéristiques de la technologie "moteur-roue" obtenues par la ville de Moscou autorisent un rendement supérieur de 30 % aux réalisations présentées à ce jour dans les divers Salons de l'auto. Les travaux, totalement financés par Moscou, ont été réalisés à Korolev par l'union scientifique et de production (NPO) Energuiya.
Cet automne, des membres des services de surveillance du parc naturel des monts Vorobievy, à Moscou, ont patrouillé sur son territoire à bord de cette voiture de golf, écologiquement propre. Ce véhicule de quatre places a été testé du début octobre à la fin novembre en vue de son utilisation dans les lieux naturels. La mairie de Moscou a également fait part en 2008 de son intention de faire passer les collaborateurs des services sociaux de la capitale aux véhicules électriques.
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The Guardian / Wednesday 30 December 2009
Russia's Armageddon plan to save Earth from collision with asteroid
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В 2029 и 2036 годах астероид Апофис должен пройти на опасно близком расстоянии от Земли. В связи с этим Роскосмос выдвинул проект по изменению траектории космического объекта. Хотя вероятность столкновения сравнительно невелика, это тот случай, когда лучше перестраховаться.
Space scientists in Russia are preparing to boldly go where no man has gone before, except for the actor Bruce Willis.
The head of the Russian space agency said today that it was considering a Hollywood-style mission to send a spacecraft to bump a large asteroid from a possible collision course with Earth.
Anatoly Perminov told the Russian radio station Golos Rossii: "People's lives are at stake. We should pay several hundred million dollars and build a system that would allow us to prevent a collision, rather than sit and wait for it to happen and kill hundreds of thousands of people."
The mission would be aimed at an asteroid called Apophis, he said, which is expected to pass close to the Earth in 2029 and again in 2036. "Calculations show that it's possible to create a special-purpose spacecraft within the time we have, which would help avoid the collision. The threat of collision can be averted."
The Hollywood action films Deep Impact and Armageddon both featured space missions scrambling to avert catastrophic collisions, the latter led by Willis.
But the creation of a system to deflect asteroids has long been the subject of scientific debate. Some experts have proposed sending a probe to circle around a dangerous asteroid and gradually change its trajectory. Others suggested sending a spacecraft to collide with it and alter its momentum, or using nuclear weapons.
Perminov said details of the project still needed to be worked out. But he said the agency would invite Nasa, the European Space Agency and others to participate.
When Apophis was discovered in 2004, astronomers made headlines when they said there was a one in 37 chance that the 350-metre-wide rock would collide with Earth in 2029. Further studies ruled out such an impact, but there remains a one in 250,000 chance it could strike in 2036.
Perminov said he had heard from a scientist that Apophis is getting closer and may hit the planet. "I don't remember exactly, but it seems to me it could hit the Earth by 2032," he said.
Nasa has estimated that if the asteroid hit the Earth, it would release more than 100,000 times the energy released in the nuclear blast over Hiroshima. Thousands of square miles would be directly affected by the blast but the whole of the Earth would see the effects of the dust released into the atmosphere.
Nasa experts have already discussed the option of landing an astronaut on an asteroid to test whether it could develop techniques to deflect a doomsday rock.
Breaking it up with an atomic warhead could generate thousands of smaller objects on a similar course, which could have time to re-form. Scientists agree the best approach, given enough time, would be to nudge the object into a safer orbit.
Matt Genge, a space researcher at Imperial College London, has calculated that something with the mass, acceleration and thrust of a small car could push an asteroid weighing a billion tonnes out of the path of Earth in just 75 days.
Perminov said: "We will soon hold a closed meeting of our collegium, the science-technical council, to look at what can be done. "There won't be any nuclear explosions. Everything will be done according to the laws of physics."
Mirrors, lights and even paint could change the way the object absorbed light and heat enough to shift its direction over 20 years or so. With less notice, mankind could be forced to take more drastic measures, such as setting off a massive explosion on or near the object to change its course.
guardian.co.uk © Guardian News and Media Limited 2010.
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