Ноябрь 2008 г. |
Российская наука и мир (по материалам зарубежной электронной прессы) |
International Herald Tribune - France / November 6, 2008
Venezuela, Russia discuss nuclear energy, flights
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Россия и Венесуэла подписали ряд документов, направленных на развитие сотрудничества в сфере финансов, ТЭК и промышленности.
CARACAS, Venezuela: Top Venezuelan and Russian officials met Thursday to discuss bilateral agreements on everything from nuclear energy to direct flights connecting Caracas to Moscow.
Russian Deputy Prime Minister Igor Sechin headed a delegation of business leaders visiting Venezuela to discuss development plans prior to Russian President Dimitri Medvedev's visit later this month.
"In a moment when the banks of the developing world are going bankrupt and disappearing, our two countries are negotiating the creation of a binational bank that will allow the financing of development," Venezuelan Vice President Ramon Carrizalez said.
Venezuela has strengthened ties with Russia under President Hugo Chavez, purchasing more than US$4 billion in weapons since 2005. A Russian naval squadron plans to visit Venezuela for military exercises this month, but both countries have insisted their intentions are peaceful.
"We have the possibility to form an alliance for the peaceful use of nuclear energy," Venezuelan Foreign Minister Nicolas Maduro said Thursday.
He said that the newly planned flight will connect Caracas directly to "the heart of Europe."
Sechin said that Russian aluminum company Rusal plans to build an aluminum-producing plant in Venezuela, and announced that Russia's state-run gas giant Gazprom will soon begin drilling for gas in the Gulf of Venezuela.
"In the coming days we will inaugurate the construction of a platform in the Gulf of Venezuela," he said through an interpreter.
Chavez's government has said the joint venture with Venezuela's state-run oil company will kick off on Friday in Venezuela's gulf - home to 27 trillion cubic feet of gas.
Some contracts for the 46 agreements will be signed during the Russian delegation's visit and others upon Medvedev's arrival, Carrizalez said.
The agreements will cover areas including mining, infrastructure, energy, telecommunications, science and technology, space, agriculture, education, and transportation, he said.
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Intelink - La Ciotat, France / 11/11/2008
La science et les technologies russes au jour le jour
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Les maladies osseuses responsables de la disparition des mammouths |
Главной причиной вымирания мамонтов были не первобытные охотники, а геологические и экологические изменения, приведшие к массовому распространению среди этих животных тяжелых болезней костей. К такому выводу пришли ученые Василий Зенин (Институт археологии и этнографии СО РАН) и Сергей Лещинский (Томский госуниверситет) в результате изучения одного из "кладбищ мамонтов" - так называемое местонахождение Луговское в Ханты-Мансийском автономном округе. Результаты исследований были опубликованы в журнале "Археология, этнография и антропология Евразии".
Les mammouths ont disparu de la surface du globe non pas parce qu'ils étaient chassés par l'homme, mais du fait de modifications géologiques et écologiques ayant entraîné l'apparition massive, chez eux, de maladies osseuses, estiment des scientifiques russes, dont RIA Novosti expose les conclusions (*).
Ces animaux ont été victimes de graves maladies osseuses, explique Vassili Zénine, collaborateur scientifique de l'Institut d'archéologie et d'ethnographie de la Section sibérienne de l'Académie des sciences russe. C'est ce qui ressort de l'étude des ossements découverts dans les "cimetières de mammouths".
"Nous avons trouvé des os de mammouths portant des traces de modifications catastrophiques - des os soudés entre eux, ou présentant d'énormes trous, ou déformés. Des os présentant des traces d'ostéoporose, d'ostéomalacie (ramollissement des os), de chondrose. Il y a des cas, j'ai pu le constater de mes propres yeux, où deux, trois, voire quatre vertèbres étaient soudées entre elles. Les mammouths ont une vingtaine de vertèbres, et la moitié d'entre elles présentaient des anomalies de ce type", a déclaré Vassili Zénine à RIA Novosti. Ce scientifique sibérien a étudié personnellement, avec le paléontologue Serguéï Lechtchinski, de l'Université d'Etat de Tomsk, un "cimetière de mammouths" - le gisement de Lougovskoïé, situé dans le district autonome des Khantys-Mansis (Sibérie occidentale).
Les mammouths ont disparu du globe voilà une dizaine de milliers d'années, lors de la dernière glaciation. De nombreux chercheurs affirment aujourd'hui que les chasseurs du paléolithique ont joué un rôle déterminant dans leur extinction. Vassili Zénine estime, pour sa part, que les hommes ont profité, indubitablement, de la possibilité de tuer des mammouths, de les achever, lorsqu'ils se trouvaient dans une situation difficile, par exemple, quand ils étaient embourbés, ou malades.
Mais l'on ne peut imputer à l'homme la disparition du mammouth, affirme l'archéologue. Ces imposants mammifères ont disparu, selon lui, en raison des modifications géologiques, du manque de minéraux utiles dans leurs sources alimentaires habituelles et dans le sol. "Le mammouth était un énorme animal, qui avait besoin d'une quantité assez importante de minéraux. Comme tous les autres herbivores, il compensait son manque d'apport en substances minérales en absorbant différents types d'argile", explique Vassili Zénine.
Les modifications tectoniques, le soulèvement d'énormes secteurs de terre ferme qui se sont produits en un laps de temps très court, à l'échelle géologique (deux ou trois mille ans), ont fait que sur d'immenses espaces où vivaient les mammouths, les sols ayant une prédominance de substances alcalines sont devenus acides et pauvres en éléments indispensables à ces animaux, poursuit Vassili Zénine. "Pour reprendre le vocabulaire des géologues, il s'est produit une désalcanisation, un affouillement des éléments alcalins, qui ont été remplacés par des éléments acides. C'est une herbe appauvrie en minéraux qui pénétrait alors dans les organismes des mammouths. Un mammouth a besoin quotidiennement de 150 kilos de masse végétale. Si sa nourriture est pauvre en éléments minéraux, l'animal est saisi par le stress, car il sent qu'il manque de ces éléments. Il doit alors partir à leur recherche, car il ne peut s'en procurer facilement nulle part."
Ce manque de minéraux conduit à un développement de diverses affections osseuses, diminue fortement la mobilité de l'animal, lequel cesse alors de s'alimenter normalement, car le fait de se déplacer lui fait mal. Tout cela, ajoute ce scientifique, a joué aussi sur la capacité de reproduction des troupeaux.
Ceux qui pensent que l'homme est à l'origine de la disparition du mammouth s'appuient sur le fait que, dans les anciens campements, on trouve de gros amas d'os de mammouths. Mais il n'existe aucune preuve évidente que l'homme chassait véritablement le mammouth, poursuit Vassili Zénine. A l'heure actuelle, précise-t-il, on ne connaît que trois témoignages incontestables de frappe d'un mammouth par une arme. Aux Etats-Unis, dans l'Etat de l'Arizona, on a découvert la pointe d'une lance enfoncée entre les côtes d'un mammouth. En Russie, on a trouvé deux autres témoignages. Non loin de la ville de Khanty-Mansiisk, on a découvert une vertèbre de mammouth avec, enfoncée, la pointe d'une lance en pierre. Une autre trouvaille a été faite dans la région de Voronej (à 480 km au sud-est de Moscou). On dispose, en revanche, de beaucoup plus de témoignages de chasse à cette époque, par nos ancêtres, d'autres animaux, tels le bison, ou d'autres ongulés.
"La question est toujours débattue de savoir dans quelle mesure l'homme est responsable de la disparition du mammouth en tant qu'espèce. Les tenants de cette thèse affirment que c'est l'homme qui a exterminé le mammouth. Je suis contre cette vision des choses, insiste Vassili Zénine. Je pense qu'il n'y a jamais eu de pareille tuerie. Le mammouth a été victime de la fin de son cycle d'évolution : il y a eu simplement une coïncidence entre des circonstances naturelles et l'apparition de l'homme."
Tous ces événements, tous ces décès massifs sont imputables en premier lieu aux modifications géologiques, explique le chercheur. "C'est un facteur essentiel, qui ne pouvait être ni stoppé, ni modifié. Le soulèvement de l'Himalaya a provoqué une élévation de tous les territoires annexes. Des régions où il n'y avait pas de montagnes se sont surélevées. A la suite de quoi il s'est produit un creusement plus profond du lit des cours d'eau, ce qui a entraîné une modification de la composition minérale des sols sur de vastes territoires. Ces événements ont coïncidé avec l'arrivée d'un très fort refroidissement lors de la dernière période de glaciation. Tous ces événements se sont produits il y a entre 24 et 17 milliers d'années. Et c'est à cette époque que remontent les plus gros cimetières de mammouths, relève l'archéologue."
(*) Les résultats de ces recherches ont été publiés dans la revue russe Archéologie, ethnographie et anthropologie de l'Eurasie.
Stratégie de développement du nucléaire russe jusqu'en 2050 |
Институты атомной отрасли РФ разрабатывают стратегию ядерной энергетики до 2050 года.
Le secteur nucléaire russe travaille dans le cadre d'une perspective située à l'horizon 2050 et envisage différents scénarios, tels le recours aux surgénérateurs ou l'utilisation de réacteurs "traditionnels" capables de régénérer le combustible.
Les instituts du secteur nucléaire russe travaillent sur une stratégie de développement de la branche jusqu'en 2050, a indiqué le directeur général adjoint de la compagnie Energoatom, Vladimir Asmolov. Cette stratégie, a-t-il précisé, "explore différentes possibilités" : un développement des surgénérateurs ou le développement d'un nouveau type de réacteurs VVER capables de régénérer, tout comme les surgénérateurs, du combustible nucléaire. La stratégie de développement actuellement étudiée est la sixième, a-t-il confié.(*)
Les problèmes systémiques que rencontre l'énergie nucléaire moderne résident, notamment, dans la faible efficacité (inférieure à 1 %) de l'utilisation de l'uranium naturel. Par ailleurs, le volume de combustible nucléaire irradié et de déchets radioactifs est en augmentation constante.
Ces problèmes pourraient être résolus, entre autres, par l'utilisation de réacteurs capables de brûler complètement ce combustible irradié et ces déchets, et de régénérer du combustible pour les centrales nucléaires. Les réacteurs à neutrons rapides (appelés également surgénérateurs, ou bien encore breeders) font partie de cette catégorie. La seule installation industrielle de ce type existant au monde (un BN-600) est en service en Russie à la centrale nucléaire de Beloïarsk (près d'Iekaterinbourg).
Comme structure possible de l'énergie nucléaire russe du milieu du XXIe siècle, on envisage le passage à un cycle fermé du combustible nucléaire. L'approvisionnement énergétique de base serait assuré par des centrales nucléaires modernes dotées de réacteurs VVER (c'est le projet "AES-2006"), tandis qu'une régénération additionnelle du combustible serait effectuée par des unités dotées de super-VVER (ce projet n'étant qu'au stade initial de développement) et des surgénérateurs commerciaux, a poursuivi Vladimir Asmolov.
Dans ce contexte, les différents scénarios de développement de l'énergie nucléaire jusqu'en 2050 prévoient qu'avec la construction en série de centrales nucléaires bénéficiant de l'appoint de réacteurs super-VVER, la part optimale des surgénérateurs commerciaux serait de 30 %. Tandis que dans le cas où les super-VVER ne verraient pas le jour (où l'on s'en tiendrait, donc, au seul projet de base "AES-2006"), la part des surgénérateurs pourrait monter à 50 %, a spécifié le directeur général adjoint d'Energoatom.
Si le besoin s'en faisait sentir, on pourrait édifier des centrales nucléaires régionales équipées de réacteurs de petite et moyenne puissance qui pourraient produire aussi de la chaleur. Il est également envisagé, si nécessaire, de construire des réacteurs de haute température.
Vladimir Asmolov a précisé que le projet de réacteur super-VVER se trouve au stade de l'étude conceptuelle. L'élaboration du programme de R&D (recherche et développement) devrait être achevée d'ici la fin 2009. La réalisation des programmes R&D de base devrait, selon le projet initial, s'étaler jusqu'en 2014 tandis que, parallèlement, jusqu'en 2019, l'on devrait préparer le projet technique.
Des discussions sur le projet de super-VVER ont lieu concernant le choix de la puissance des réacteurs à fabriquer (par exemple, 600 MW, 1,2 GW ou 1,6 GW), les paramètres des principes de fonctionnement (eau sous pression, paramètres surcritiques, réacteurs à eau bouillante, etc.).
Il est prévu, par ailleurs, que le super-VVER puisse utiliser comme combustible non seulement de l'uranium, mais aussi du plutonium. Selon les indications données par Vladimir Asmolov, la construction d'un prototype de centrale nucléaire dotée d'un réacteur super-VVER est prévue pour 2020-2025.
(*) Le projet de base de développement de l'énergie nucléaire russe est le projet évolutif "AES-2006" (AES étant l'expression abrégée russe pour centrale électronucléaire). Ce projet repose sur un réacteur eau-eau d'une puissance de 1 200 MW. Les premiers réacteurs de ce type sont en construction dans les centrales de Novovoronej et Leningradskaïa AES-2. Ils doivent être mis en service en 2012-2014. 10 centrales nucléaires sont en service actuellement en Russie, soit 31 réacteurs, d'une puissance totale de 23,242 GW : 15 réacteurs à eau sous pression (9 VVER-1000 et 6 VVER-440), 15 réacteurs à eau bouillante (11 RBMK-1000 et 4 EGP-6, à la centrale de Bilibino), et 1 surgénérateur.
Modernisation accélérée des services météo russes |
Главная геофизическая обсерватория им. А.И.Воейкова (научно-методический центр Федеральной службы по гидрометеорологии и мониторингу окружающей среды, Росгидромета) получила суперкомпьютер, который позволит увеличить точность прогнозирования и предупреждения чрезвычайных ситуаций. Это самый мощный в Санкт-Петербурге среди вычислительных систем с общей памятью, и первый из четырех суперкомпьютеров, которыми будет оснащена российская гидрометеослужба: аналогичные компьютеры будут установлены также в организациях Росгидромета в Новосибирске и Хабаровске.
Un superordinateur vient d'être mis en service au Rosguidromet (Services météorologiques russes), tandis que ses antennes régionales, à commencer par celle du territoire du Primorié (Extrême-Orient russe), se dotent elles aussi d'appareils plus performants.
Les spécialistes du service central du Rosguidromet achèvent l'installation du supercalculateur qui leur a été livré voilà quelques semaines. Cette machine extrêmement puissante est composée de plus de 3 000 microprocesseurs et pèse plus d'une trentaine de tonnes. Elle a une puissance de calcul de 27 téraplops (soit 27 000 milliards d'opérations à la seconde). Les prévisionnistes se réjouissent évidemment de l'arrivée de cette machine qui va leur permettre de franchir un pas important dans la fiabilité de leurs prévisions.
"Après la mise en service de ce système, la précision de nos prévisions à cinq jours sera la même que celle que nous avons actuellement à trois jours, a déclaré au site lenta.ru le directeur du centre de calcul, Vladimir Antsypovitch. Pour les prévisions probables, nous passerons de quatre-cinq jours à cinq-sept jours." Pour les prévisions à un jour, la fiabilité passera de 89 à 95 %.
Par ailleurs, le Rosguidromet va débuter la modernisation de ses stations régionales par celle du territoire du Primorié. Le Primorskguidromet sera le premier centre météorologique de Russie à recevoir, en 2009, de nouveaux équipements dans le cadre du programme "Modernisation du réseau météorologique". Il s'agira, en l'occurrence, de 46 complexes météorologiques automatiques et de 4 stations météo automatisées, a déclaré à RIA Novosti le responsable du service météo pour le Primorié, Boris Koubaï.
Ces nouveaux équipements permettront aux spécialistes du Primorié d'améliorer considérablement la précision de leurs prévisions. "Nous allons passer de prévisions et avertissements vagues à des choses précises, a commenté Boris Koubaï." Le Primorskguidromet sera l'une des trois directions du Rosguidromet où les observations hydrologiques seront totalement automatisées, a-t-il poursuivi. Actuellement, les relevés des postes hydrologiques parviennent à la direction deux fois par jour. Après la modernisation des installations, ces données seront transmises toutes les heures. Les spécialistes du Primorié, a-t-il ajouté, sont parmi les mieux formés. Ils seront donc parfaitement aptes à tester les nouveaux équipements et à faire part de leur expérience à leurs collègues des autres régions.
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UNESCO Moscow Office - Moscow, Russia / 14.11.2008
For Women in Science: L'Oreal-UNESCO Awarded 10 FellowshipsS to the Young Women in Science |
12 ноября состоялось вручение национальных стипендий Л'ОРЕАЛЬ-ЮНЕСКО 10 молодым женщинам-ученым. В России премия Л'ОРЕАЛЬ - ЮНЕСКО "Для Женщин в Науке" вручается уже второй год. Конкурс проводился при поддержке Л'ОРЕАЛЬ-Россия, Комиссии Российской Федерации по делам ЮНЕСКО, Бюро ЮНЕСКО в Москве и Российской академии наук.
National L'OREAL-UNESCO fellowship award ceremony for the young women in science was held in Balchug-Kempinsky Hotel, on 12 November 2008. 10 women from different Russian cities were announced to become prize winners. The Competition-2008 was organized with the support of L'OREAL-Russia, the Commission of the Russian Federation for UNESCO, the UNESCO Moscow Office and the Russian Academy of Sciences.
Russian national L'OREAL-UNESCO fellowships "For Women in Science" were awarded for the second time. 320 applications from 65 Russian cities were received in 2008, which was twice more than in 2007. The Jury selected 10 research works. 10 young women in science were awarded L'OREAL-UNESCO national fellowships:
- Irena Artamonova (Moscow, Vavilov Institute of General Genetics, Russian Academy of Sciences; senior researcher);
- Sophia Artemkina (Novosibirsk, Nikolaev Institute of Inorganic Chemistry, Siberian Branch of the Russian Academy of Sciences; junior researcher);
- Eugenia Bogomolova (Saint-Petersburg, Komarov Botanical Institute, Russian Academy of Sciences; senior researcher);
- Oksana Kaluzhnaya (Irkutsk, the Limnology Institute, Siberian Branch of the Russian Academy of Sciences; researcher);
- Galina Lukova (Chernogolovka (Moscow Region), Institute of Chemical Physics Research, Russian Academy of Sciences; senior researcher);
- Anastassia Makarieva (Gatchina (Leningrad Region), Theoretical Physics Department, Konstantinov Petersburg Nuclear Physics Institute, Russian Academy of Sciences; senior researcher);
- Ekaterina Merzlyak (Moscow, Lomonosov Moscow State University; researcher);
- Lada Puntus (Moscow, Institute of Radioengineering and Electronics, Russian Academy of Sciences; senior researcher);
- Nadezhda Ustuzhanina (Moscow, Zelinsky Institute of Organic Chemistry, Russian Academy of Sciences; researcher);
- Anna Federova (Moscow, Space Research Institute, Russian Academy of Sciences; senior researcher).
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L'Express - Paris, France / le 18/11/2008
La Station spatiale internationale a 10 ans |
20 ноября 1998 года началось развертывание Международной космической станции - российская ракета-носитель "Протон-К" вывела на орбиту функционально-грузовой блок "Заря".
La Station spatiale internationale (ISS), toujours en cours de construction, fêtera ses dix ans le jeudi 20 novembre. Malgré des difficultés techniques et financières, l'ISS demeure le plus grand projet technologique du monde.
Mise en chantier il y a dix ans jeudi, la Station spatiale internationale (ISS), un projet ambitieux d'avant-poste orbital d'initiative américaine, représente le premier tremplin dans l'exploration humaine du système solaire dont l'achèvement est prévu en 2010.
L'ISS "est le plus grand projet international de coopération technologique jamais entrepris en termes de durée, de coût et du nombre de pays participants", explique John Logsdon, historien du Musée national de l'air et de l'espace à Washington.
100 milliards de dollars
Outre les Etats-Unis, qui financent la majeure partie du projet estimé à 100 milliards de dollars, quinze autres nations y participent dont la Russie, le Japon, le Canada, le Brésil et onze pays membres de l'Agence spatiale européenne y compris la France.
"Je pense que la Station est la première pierre de gué nécessaire hors de notre planète, pas une fin en soi, mais une étape dans l'exploration spatiale habitée", poursuit M. Logsdon dans un entretien avec l'AFP. "Nous avons besoin d'accumuler une expérience des vols spatiaux de longue durée, leur impact physiologique, et le meilleur endroit pour ce faire est la Station", explique-t-il. Outre le fait de tester les technologies permettant de vivre en vase clos, la Station vise aussi à étudier les interactions de groupe parmi des astronautes vivant dans un endroit restreint pendant de longs mois, ajoute-t-il.
L'ISS, qui a connu un sérieux revers avec l'accident de la navette spatiale Columbia en 2003, en retardant son assemblage de deux ans, "a montré que des partenariats multinationaux peuvent aussi fonctionner quand les choses vont mal", juge l'historien, pour qui la Station constitue une sorte de cadre de référence pour de futures coopérations internationales.
Besoin de partenaires
Soulignant les contraintes budgétaires généralisées, "les longs séjours sur la Lune et à plus long terme sur Mars ne pourront se faire qu'avec une organisation financée internationalement", explique M. Logsdon.
Le patron de la Nasa, Michael Griffin, exprimait la même idée dans une interview à l'occasion du 50e anniversaire de l'Agence spatiale américaine, le 1er octobre. Les Etats-Unis ont encore les moyens de financer seuls leurs ambitions spatiales mais "je pense que cela ne sera pas le cas pour la prochaine génération", a-t-il dit. Et "nous espérons que nous pourrons enrôler des partenaires internationaux mobilisés avec l'ISS pour retourner sur la Lune dont les contributions seront au moins aussi grandes que la nôtre", a souligné M. Griffin.
Pour Doug Millard, conservateur du département spatial du Musée de la Science de Londres, "le laboratoire Columbus (livré et attaché en février à l'ISS) a notablement accru les capacités spatiales de l'Europe" en orbite, avec également le ravitailleur automatique ATV.
Le laboratoire japonais Kibo a été acheminé trois mois après.
"Les activités à bord de l'ISS sont des annexes de milliers de laboratoires dans le monde avec la caractéristique unique d'être en micro-gravité", a-t-il expliqué à l'AFP. "Je pense que les réactions du corps humain à la micro-gravité est la principale valeur ajoutée scientifique de l'ISS", a souligné M. Millard.
De son côté, Alexandre Vorobiev, porte-parole l'Agence spatiale russe, qualifie l'ISS de "projet remarquable, l'un des facteurs qui a aidé la Russie à préserver son industrie spatiale". Soulignant l'impératif d'une coopération internationale face aux ressources financières limitées, il a estimé que "ni la Russie, ni les Etats-Unis ne pourront aller seuls sur la Lune et Mars".
L'ISS, en orbite à environ 350 km d'altitude, a un équipage permanent de trois astronautes, séjournant plusieurs mois dans l'espace, et qui passera à six en 2009 grâce aux équipements livrés par la navette américaine Endeavour lancée vendredi et amarrée à la Station depuis dimanche.
© L'Express 2008.
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BBC News - UK / Wednesday, 19 November 2008
Mammoth's genome pieced together
- By Paul Rincon, Science Reporter, BBC News
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Российские и американские ученые (Пенсильванский университет, Институт экологии и эволюции РАН, Зоологический институт РАН) на 80% расшифровали геном мамонта путем анализа шерсти с найденных в вечной мерзлоте Сибири останков. Это первый случай в науке, когда ученым удалось выявить геном вымершего животного. Сравнив ДНК мамонта с ДНК африканского слона, ученые установили, что их геномы различаются всего на 0,6% - это вдвое меньше различия между человеком и шимпанзе.
A US-Russian team of researchers has pieced together most of the genome of a woolly mammoth, Nature journal reports.
The experts extracted DNA from samples of mammoth hair to reconstruct the genetic sequence of this Ice Age beast. Though some stretches are missing, the researchers estimate that the genome is roughly 80% complete. The work could provide insights into the extinction of the mammoth and also resurrects questions about the viability of cloning long-dead species. The scientists were aided in their task by the fact that several deep-frozen carcasses of woolly mammoths have been dug out of the permafrost in Siberia. These conditions are ideal for the preservation of hair, which is a preferred source for the extraction of ancient DNA.
Hair today
If genetic material survives in a sample of hair, most of it will belong to the animal that hair is from. By contrast, when researchers try to extract ancient DNA from bone, it is often swamped with DNA from fungi and bacteria. The researchers used hair samples from two mammoth specimens recovered from the permafrost.
Once the researchers had extracted the DNA, they had to estimate how much of it actually came from the mammoth. So they mapped their genome sequence on to that of an African elephant - the mammoth's close relative. Analysis of the draft sequence revealed that the genome of a mammoth differs from that of an African elephant by just 0.6%. This is about half the difference between the genomes of a human and a chimpanzee.
It is a curious observation, given that the evolutionary split between the African elephant and the mammoth happened even earlier than the break between the human and chimpanzee lineages. This seems to suggest that genomes evolve more slowly in elephants (including mammoths) than in humans and great apes. Why this should be the case, though, is still a mystery. The results also show that the mammoth - along with the African elephant - had a larger genome than is typical for placental mammals. The total mammoth sequence is estimated to be about 1.4 times bigger than the human genome.
Back for good?
Enthusiasts have long dreamt of using ancient DNA to bring extinct species back from the dead. But most scientists are doubtful this could ever be achieved. The changes that creep into an animal's genetic sequence after its death pose a significant challenge.
"It's a bit like trying to build a car with only 80% of the parts and knowing that some of the parts are already broken," said Jeremy Austin, deputy director of the Australian Centre for Ancient DNA at the University of Adelaide.
"Even if we did have the genome in its entirety, we still have the problem of knowing what is a real mutation versus what is [a] sequencing error or DNA damage. At a genome scale, this in itself is an almost insurmountable problem. After this we have the issues of how to construct artificial chromosomes."
Hendrik Poinar, a geneticist from McMaster University in Ontario, Canada, commented: "We have no idea - yet - how many chromosomes mammoths had."
BBC © MMVIII.
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NewDesignWorld - Oxford, Oxfordshire, UK / 14.11.2008
IT Giants from Russia to Exhibit at the First Ever Russian National Exhibition
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В рамках 28-й индийской международной торговой ярмарки "IITF-2008" 25-28 ноября в Дели прошла Российская национальная выставка. В выставке приняли участие 260 предприятий из разных регионов России, представившие в первую очередь научно-технический и инновационный потенциал.
IT Giants from Russia to Exhibit at the First Ever Russian National Exhibition Initiative to further strengthen the trade and economic relation between India & Russia.
A Russian National Exhibition to be held in November 25-28 in the India Expo Centre EXPO XXI is about to become one of the major events during the Year of the Russian Federation in the Republic of India.
Highlight of the Exhibition
- Focus on IT and Telecommunication sector
- Special exhibits on display from Russian IT sector
- Conference on Cooperation between Russia and India in the Field of Atomic Power Stations Construction
The exhibition is organized by the Ministry of Industry and Trade of the Russian Federation.
New Delhi, 13 November 2008: Ministry of Industry and Trade of Russian Federation announced the schedule for Russian National Exhibition, an initiative which is aimed at promotion of further development and strengthening of the trade and economic relations between India and Russia, diversification of forms and directions of cooperation between India and Russia in the social and humanitarian fields, strengthening of business and cultural relations between the two countries.
The cooperation between India and Russia is based on the national interest's concurrence and is performed in accordance with Declaration on the Strategic Partnership of India and Russia as well as Joint Declaration on Strengthening and Expanding of Economic, Scientific and Technological Cooperation.
S ubjects of the exhibition: energetic, commercial aviation, railway services, metallurgy, mineral resource industry, automotive industry, construction, information technologies and telecommunications, food industry, small and medium businesses, medicine, education, engineering services, Russian investment projects, marketing and tourist services etc.
Area of the Russian National Exhibition will be about 7,000 m2. The exposition will consist of three sections:
- Introductory section - the carte-de-visite of Russia ("Discover Russia", a photo exhibition, graphical and photographic materials on trade and economic cooperation, investment cooperation and technological partnership between India and Russia
- "Innovations" - this section is formed in association with the Ministry of Education and Science of the Russian Federation, Federal Agency for Science and Innovation, Federal Education Agency, Russian Academy of Sciences, Federal Space Agency, Government Corporation on Atomic Power, Federal Bio-Medical Agency, Joint-Stock Financial Corporation Sistema OJSC
Cooperation in the field of innovations as well as new technologies and developments, prospective innovative projects for different industries are to be presented in the section.
- "Export Potential of Russia and India"- this section is formed by the governing bodies of federal districts and constituents of the Russian Federation, branch ministries and agencies
The latter include joint expositions of Republic of Dagestan and Sakha (Yakutia), Krasnoyarsk and Stavropol Territories, Chelyabinsk, Volgograd, Voronezh, Kaliningrad, Kirov, Leningrad, Moscow, Nizhni Novgorod, Novosibirsk, Omsk, Orenburg, Penza, Rostov, Samara, Saratov, Tver, Tomsk, Ulyanovsk Regions, Moscow, Khanty-Mansiisk autonomous district - Ugra.
Competitive products of Russian manufacturers representing current lines of trade and economic cooperation between the two countries are to be shown in the section.
Within the regional expositions, the leading Russian companies, such as the State Unitary Enterprise Production Association URALVAGONZAVOD, Chelyabinsky Traktorny Zavod - URALTRAK LLC, Voronezhselmash OJSC will show whole spectrum of the modern road-building and agricultural machinery produced.
Concern Sozvezdie OJSC, Voronezh mechanical plant and Electrosignal OJSC will demonstrate the state-of-the-art developments and high-end technology in field of radio electronics industry, equipment for troops and military weapon control as well as the civilian industry products.
The whole complex of services in the field of oil-and-gas and power facilities construction, oil and finding and producing, production and sales of oil products and petrochemistry products will be represented by such companies as Rosneft OJSC, Stroytransgas OJSC, Giprotyumenneftegaz OJSC, Financial Industrial Company (FPK) Cosmos-Neft-Gaz LLC, Liskymontazhkonstruktsiya CJSC.
The leading Higher Educational Institutions in Russia will demonstrate their educational programs on several subjects adapted for foreign students.
The major representatives of the financial circles have shown great interest for this exhibition, including Vnesheconombank, Gazprombank OJSC, AFK Sistema OJSC.
Within the business program of the exhibition there are a number of important events like
- "India-Russia: Problems, Experience and Perspectives of the Innovative development" (a Russian-Indian forum)
- "Economical Cooperation Between Russia and India - a Ground for Strategic Partnership" (conference), "Priority Areas of the Cooperation between Russia and India on Transport Infrastructure and Logistics Market Development" (conference)
- "Cooperation between Russia and India in the Field of Atomic Power Stations Construction" (roundtable), "Innovative Potential of Volga Region" (conference of the Volga federal district)
The "Partner" program of the Russian National Exhibition is expected to be attended by ten thousand of specialists. Bilateral meetings held within this program will provide the most favorable conditions for the business negotiations and the partnership establishment between representatives of Indian business community and Russian companies that are interested in the mutually beneficial co-operation.
The partner of business program and the "Partner" program from the Indian side is Federation of Indian Chambers of Commerce and Industry (FICCI).
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La Croix / 24/11/2008
La Russie exhibe sa vitrine nucléaire en Sibérie
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В газете La Croix опубликован репортаж, посвященный центру по обогащению урана в Ангарске.
Moscou organise des visites de son usine nucléaire d'Angarsk qui pourrait livrer de l'uranium enrichi à l'Iran.
En pleine Sibérie enneigée, un véritable labyrinthe de tuyaux multicolores est au cœur de l'industrie nucléaire russe. Le long d'un couloir de près d'un kilomètre, des centaines de centrifugeuses, à peine plus grandes que le tambour d'une machine à laver le linge, enrichissent de l'uranium.
Au rythme de 1 500 tours par seconde, contre par exemple 1 000 pour un réacteur d'avion. Et avec des équipes de 2 000 employés se relayant pour assurer une production 24 heures sur 24. "Le processus dure deux-trois heures", explique à La Croix Leonid Tchernov, directeur des opérations.
Mais derrière le mot "cascade" utilisé pour décrire ce mécanisme en chaîne, quel est le fonctionnement exact et quelle est la production ? "Je ne vous dis que ce que je peux dire", répond Leonid Tchernov avec un sourire plein de mystère.
"Il faut libéraliser l'accès à l'uranium enrichi"
La direction de cette usine d'Angarsk, située près du lac Baïkal, ne joue que partiellement la carte de l'ouverture. À l'image du nouveau projet du Kremlin voulant faire de ce site non plus seulement un lieu de production et d'exportation mais un site dont la Russie sera copropriétaire avec d'autres États.
Avec pour cible l'Iran qui, en devenant actionnaire, aurait la garantie d'avoir des livraisons et n'aurait donc plus à créer son propre complexe d'enrichissement. Du coup, pour convaincre l'Occident de l'utilité de soutenir ce projet, les portes de l'usine d'Angarsk, longtemps zone fermée aux étrangers, se sont récemment ouvertes aux journalistes et diplomates occidentaux.
"Il faut libéraliser l'accès à l'uranium enrichi ! Qu'on puisse l'exporter et l'importer sans arrière-pensées politiques", s'exclame Leonid Tchernov qui, fier de ses quarante-cinq ans passés dans l'industrie nucléaire, parle avec enthousiasme du projet. Comme en écho aux discours du Kremlin.
"Mais attention, nos partenaires étrangers ne joueront aucun rôle dans la production !", prévient-il. Le centre international sera en effet placé en annexe à l'usine qui, elle, restera 100 % russe.
Les lignes de centrifugeuses produiront et fourniront le centre, réduit, donc, à une société commerciale et à une zone de stockage ("banque de combustible" capable de garantir des livraisons vers deux réacteurs de 1 000 MW). Actionnaires du centre international, les "partenaires" étrangers n'auront aucun accès à l'usine ni à l'enrichissement.
L'usine doit doubler sa production d'ici à 2015
"Nos partenaires auront bien d'autres avantages. Copropriétaires, ils toucheront une part des bénéfices. Et, comme clients, ils n'auront plus à régulièrement obtenir de nouveaux contrats, toujours longs et difficiles à négocier", insiste Alexandre Beloussov, directeur du complexe d'Angarsk qui, en service depuis cinquante ans, est l'une des quatre usines russes d'enrichissement d'uranium.
Elle représente 10 % de la production nationale, comptant elle-même pour 40 % du total mondial. Près de la moitié des conteneurs préparés ici sont exportés. Ils sont destinés exclusivement à des fins civiles, l'enrichissement à Angarsk étant de 5 % seulement (contre 90 % pour fabriquer une bombe).
Indépendamment du projet de centre, l'usine doit doubler sa production d'ici à 2015. Une modernisation nécessaire pour un complexe vieillissant, à l'image de ses centrifugeuses de la sixième génération alors que les plus modernes dans le monde sont déjà à la huitième génération.
"Ce projet est avant tout politique"
"Avant d'être une affaire commerciale, ce projet est avant tout politique", insiste Alexeï Lebedev, le directeur général du projet dont le siège est à Moscou, à plus de 5 000 km d'Angarsk. Car, lorsque, il y a près de trois ans, le président Vladimir Poutine en a lancé l'idée, il a voulu faire une proposition concrète sur l'épineux dossier du nucléaire iranien.
Aujourd'hui, Alexeï Lebedev assure même que le centre international sera indépendant, du Kremlin comme d'autres influences politiques mondiales : "Si pour des raisons politiques Moscou décidait de stopper les livraisons, Angarsk pourrait poursuivre les approvisionnements vers l'Iran", affirme-t-il, semblant cependant oublier que le capital du centre restera dans tous les cas en majorité russe avec 50 % plus une action.
Le centre devrait être sous contrôle de l'AIEA
Pour rassurer la communauté internationale, Moscou souhaite que le centre soit sous contrôle de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA). Et, au préalable, chaque État actionnaire doit renoncer à développer sa propre technologie. Une condition clé qui… n'a guère séduit l'Iran. Téhéran n'a jamais daigné envoyer une délégation à Angarsk.
Multiples, des négociations ont certes été lancées avec divers pays, notamment les cibles-phares du Kremlin : des États pauvres désireux de produire de l'électricité de source nucléaire. Mais seul le Kazakhstan, le voisin post-soviétique aux énormes réserves d'uranium, est entré dans le capital du centre à hauteur de 10 %.
"D'autres devraient suivre, tels l'Arménie et l'Ukraine", espère Alexeï Lebedev. Il explique que, parallèlement, des contacts sont pris avec d'hypothétiques "partenaires" occidentaux. Moscou chercherait à convaincre le Japon qui, pourtant, développe sa propre technologie d'enrichissement et ne répond donc pas au principal critère d'entrée.
La France ne participera pas au projet
Même si cette condition est assouplie, la France a peu de chance a priori de figurer sur la liste de "partenaires" car, depuis la fin des années 1970, elle dispose déjà d'Eurodif, une usine d'enrichissement à la structure similaire.
"Ce projet, c'est beaucoup de vent politique et peu de résultat concret", ironise un expert occidental. "On ne voit pas bien l'intérêt pour les États étrangers qui peuvent déjà négocier avec la Russie des contrats d'approvisionnement à long terme."
D'autant plus que, même si des "discounts" ne sont pas exclus, le centre ne proposera pas à ses actionnaires-clients des prix plus avantageux que ceux du marché. "On est encore loin du centre international imaginé au Kremlin", ironise un autre spécialiste occidental. L'AIEA n'a d'ailleurs toujours pas donné son feu vert pour l'inspection de la zone de stockage du centre.
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