Май 2008 г. |
Российская наука и мир (по материалам зарубежной электронной прессы) |
Экологи опасаются, что нефтепровод проекта "Сахалин-1", который планируется проложить через Пильтунскую лагуну, может угрожать малочисленной популяции обитающих в этом районе азиатских серых китов.
L'oléoduc que le consortium en charge du projet pétro-gazier de Sakhaline-1 compte construire cet hiver au nord-est de l'île du même nom (est de la Russie) risque de priver les baleines grises asiatiques de nourriture, ont dénoncé jeudi plusieurs ONG environnementales.
"Cet oléoduc menace la petite population de baleines grises asiatiques car il traverse en diagonale et sur toute sa longueur la lagune de Piltounsk où se forment les organismes qui constituent la nourriture de ces animaux", a expliqué un représentant du WWF en Russie, Alekseï Knijnikov, lors d'une conférence de presse à Moscou.
Une expertise scientifique arguant de la nécessité de revoir le tracé de l'oléoduc a été remise à l'Agence russe pour la protection de l'environnement par le WWF, Greenpeace et le Fonds international pour la sauvegarde animale (IFAW).
Selon M. Knijnikov, le consortium en charge de Sakhaline-1 "a rejeté la proposition de négocier un nouveau tracé".
"La propagande (du consortium) dit que la lagune n'est pas importante pour la survie des baleines grises", a martelé Grigory Tsidoulko, expert maritime d'IFAW.
L'oléoduc risquerait de couper la lagune de la mer d'Okhotsk menaçant dès lors l'accès des baleines à leur nourriture. La côte serait aussi menacée de marée noire en cas de fuite sur l'oléoduc, estiment les associations de protection de l'environnement.
Il reste, selon le WWF et IFAW, environ 130 baleines grises asiatiques, dont une vingtaine de femelles reproductrices, qui se rassemblent pendant quatre mois en été pour se nourrir au large de Piltounsk et accumuler les graisses nécessaires à leur survie le reste de l'année.
Une expertise gouvernementale est attendue dans les semaines à venir, le consortium en charge de Sakhaline-1 voulant lancer les travaux pour la construction de l'oléoduc durant l'automne 2008.
Ces gisements, confiés à un consortium dirigé par l'américain Exxon, contiennent quelque 2,3 milliards de barils de brut et 485 milliards de m3 de gaz, selon le site internet du projet.
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Futura Sciences - Agay, France / Le 16 mai 2008
Vaisseau spatial habité européen : de l'Arlésienne à la pléthore ?
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Европейское космическое агентство и Роскосмос работают над совместным проектом создания нового транспортного космического корабля для работы на околоземной орбите и полета на Луну. Первый старт корабля намечен на 2018 год с нового российского космодрома "Восточный" в Амурской области.
L'Esa et Roskosmos d'un côté et l'agence spatiale allemande de l'autre, présentent leurs propres projets de vaisseau spatial habité. Objectif de cette mobilisation : garantir l'indépendance européenne de l'accès à l'espace.
Alors que le retrait des navettes spatiales américaines est programmé pour 2010 sans que l'on sache quand leur successeur sera opérationnel, l'incapacité de l'Europe à envoyer dans l'espace ses propres astronautes inquiète. Une seule chose est certaine : après cette date, et au moins jusqu'en 2016, l'astronautique mondiale ne reposera plus que sur les vaisseaux Soyouz russes, d'ailleurs en grande partie financés par les Américains.
Or, aucun vaisseau n'est infaillible et même le Soyouz, réputé extrêmement sûr, a déjà connu ses revers. On pourrait comparer cette situation avec celle des années 1980, lorsque les Américains avaient décidé de confier la totalité de leurs lancements à la seule navette, plaçant ainsi tous leurs œufs dans le même panier. Lorsque le panier craqua, avec l'explosion de Challenger, presque toute l'astronautique fut clouée au sol pour plusieurs années…
Nombreux sont les scientifiques, mais aussi les industriels (car l'espace est aussi une vaste entreprise commerciale), qui redoutent les conséquences d'une défaillance du Soyouz entraînant une nouvelle paralysie du secteur. Est-ce un signe ? En peu de temps, deux projets de vaisseaux habités européens viennent de voir le jour.
EADS Astrium et DLR
EADS-Astrium, en partenariat avec la DLR (l'agence spatiale allemande) a présenté mardi dernier lors d'une conférence de presse à Brême les travaux préliminaires d'une capsule habitée qui pourrait être réalisée sur la base de l'actuel ATV (Automated Transfer Vehicle).
L'ATV, dont le premier exemplaire (Jules-Verne) est actuellement amarré à l'ISS, est équipé de technologies sophistiquées de navigation, de rendez-vous et d'amarrage qui lui permettent d'effectuer des manœuvres complexes à proximité de la Station Spatiale Internationale. L'absence de bouclier lui interdit en revanche toute rentrée atmosphérique et il ne peut donc être utilisé pour lancer des astronautes dans l'espace.
Le programme proposé consisterait à remplacer la partie fret de l'ATV par une capsule de forme conique, comportant un bouclier de rentrée et pouvant recevoir un équipage de trois personnes. Evert Dodock, dirigeant d'Astrium, et Johann-Dietrich Worner, patron de la DLR, ont déclaré à la presse allemande qu'un tel concept pourrait être mené à bien sans que "cela coûte des milliards d'euros", et qu'une première version non pilotée pourrait être prête d'ici 2013, laissant envisager un premier vol habité vers 2017. Le lancement pourrait être effectué par une fusée Ariane 5 man-rated, c'est-à-dire qualifiée pour les vols habités.
Esa et Roskosmos
Cet autre projet, développé conjointement par l'Esa (l'agence spatiale européenne) et Roskosmos (son homologue russe) s'appuie aussi sur la conception de l'ATV.
"L'Esa et l'agence Roskosmos possèdent des technologies et une expérience uniques de conception de différents systèmes spatiaux ce qui leur permet de créer un appareil high-tech piloté par un équipage de six personnes qui permettra d'effectuer des vols en orbites terrestre et lunaire", affirmait en début de semaine un porte-parole de Roskosmos lors d'une réunion conjointe avec les dirigeants de l'Esa à Moscou.
La conception et la construction de la partie habitable, également de forme conique, serait dévolue aux Russes, en particulier à la société de construction spatiale RKK Energuia, en raison de leur expérience dans ce domaine, tandis que les Européens seraient en charge du module de service et de la propulsion.
Ce projet est spécialement adapté à une utilisation depuis le nouveau cosmodrome actuellement en construction à Vostotchny (Sibérie). Si les lancements dépassaient la capacité de la fusée Soyouz, ils pourraient être confiés au tout nouveau lanceur russe Angara.
L'étude des aspects techniques devrait être terminée en octobre 2008. Les premiers essais en vol sont programmés pour 2015 et la mise en service en 2018. Reste à évaluer correctement la faisabilité, et surtout le coût de ces projets.
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AgoraVox - Paris, France / vendredi 16 mai 2008
Le pont ferroviaire eurasiatique, nouvelle route de la soie du XXIe siècle !
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Современные идеи строительства Трансевразийских и Трансконтинентальных магистралей в свете истории освоения Сибири, русской Америки и Великого шелкового пути.
De la conquête de la Sibérie à l'Amérique russe, de Lisbonne à Vancouver, en passant par Pékin, petit résumé du gigantesque pont ferroviaire Transeurasien et Transcontinental en construction...
La conquête de l'Est
Lorsque le tsar Ivan IV conquiert Kazan en 1554, la Russie tarit définitivement, par la force, le flot des invasions nomades, venues de l'Est. Désormais, elle se tourne vers cet immense territoire. En 1567, deux cosaques traversent la Sibérie et reviennent de Pékin en racontant les immenses territoires et les possibilités commerciales avec l'empire du milieu. Le tsar concédera alors à des marchands de fourrure, les Stroganoff des territoires "à l'Est" (en fait en Sibérie occidentale). Ceux-ci feront appel à 800 cosaques, sous commandement de Yermak pour les protéger.
À la toute fin du XVIe siècle, la conquête russe du far-est est lancée, elle mènera les colons russes jusqu'aux portes de San Francisco...
De l'Oural au Pacifique
Les chasseurs de fourrure traversent la Sibérie en moins de cinquante ans, et installent des bases sur la route de l'Est, Iénisséisk en 1619, Iakoutsk en 1632, puis la ville d'Okhotsk. En 1649, à l'extrême est de la Sibérie. Au Sud, les Atamans russes affronteront les Chinois pour la conquête de l'Amour. Yerofeï Khabarov met en déroute une troupe de plusieurs milliers de Chinois avant de reperdre la région et que la paix de Nertchinsk (1689) ne laisse la zone aux Mandchous. Les chasseurs russes remontent alors vers le Nord, et l'Est. Entre 1697 et 1705, le Kamtchatka est conquis. Un mercenaire danois, Vitus Behring, entreprendra une traversée de la Sibérie puis de la mer d'Okhotsk pour enfin traverser, en 1728, le détroit qui porte son nom.
En 1741, moins de deux cents ans après l'expédition de Yermak, les Russes abordent l'Amérique du Nord.
L'Amérique russe
Cette conquête s'accentuera dans la deuxième partie du XVIIIe siècle, non pour des raisons politiques, le pouvoir russe se désintéressant provisoirement de l'Amérique russe, mais purement commerciales, sous la pression des chasseurs de fourrures, livrés à leur seule ingéniosité et à leur volonté de négoce avec l'Asie. En 1761, ils mettent pied en Alaska. Une "Compagnie américaine" est même créée en 1782 pour "organiser" l'écoulement de fourrure russe en Chine, et contrer les Anglais qui écoulent eux la fourrure du Canada via le cap de Bonne-Espérance. En 1784, Alexandre Baranov, aventurier et trappeur russe fonda un empire commercial de vingt-quatre comptoirs permanents entre le Kamtchatka et la Californie. Le pouvoir russe dès lors prend conscience de l'énorme avantage que lui procure cette situation. Baranov sera nommé gouverneur de la zone, puis anobli, avant de se voir confier de déployer la "Compagnie russo-américaine" (qui gère tout le commerce de fourrure du Pacifique) le plus au Sud possible. En 1812, Fort Ross est créé, au nord de San Francisco. La présence russe est à son apogée en Amérique.
Le déclin de l'Amérique russe
Cette mainmise russe sera pourtant de courte durée. Concurrencé par les Anglais en Extrême-Orient, soumis à des révoltes occasionnelles des indigènes "nord-américains" (Aléoutes, Esquimaux, Indiens), le pouvoir russe se focalisera sur la Sibérie du Sud, jugée plus accessible de la capitale et tout aussi frontalière des pays d'Asie et de leurs débouchés commerciaux. En 1841, Fort Ross est abandonné et, en 1858, la frontière russo-chinoise est quasi stabilisée, l'Amour étant de nouveau rattachée à la Russie. En 1860, la "Compagnie russo-américaine" ne fait plus le poids face à son concurrent anglais (la Compagnie de la baie d'Hudson) et son "bail" n'est pas renouvelé.
En outre, l'effort consenti pour la guerre de Crimée (opposant la Russie avec la Grande-Bretagne, la France, l'Autriche, le Piémont et la Turquie, obligeant la Russie à se défendre de Saint-Pétersbourg à Novo-Arkhangelsk, en Amérique du Nord) rendait difficilement tenable le front américain, menacé par les Britanniques. Le coût excessif de cette "colonie" et l'incapacité militaire russe à la défendre face aux Britanniques fit germer l'idée d'une cession à l'Amérique (alliée d'alors contre la Couronne). Le traité de vente de l'Alaska fut signé le 30 mars 1867.
Du Transcanadien au Transsibérien
En 1891 (alors que le projet avait été mis sur table dès 1857 par le comte Mouraviev), Alexandre III décrète la construction d'une immense voie ferrée qui reliera l'Oural à Vladivostock, sur les rives du Pacifique. Ce choix sera déterminé par les débouchés commerciaux envisagés avec l'Asie du Sud-Est, mais aussi la nécessité de renforcer les "villes ports" de l'Extrême-Orient (face à la militarisation de la Chine à sa frontière avec la Russie) et la marine militaire du Pacifique. La voie sera terminée en 1904, passant par la Mandchourie (sur du lac Baikal). La perte de ce territoire en 1907 rendra nécessaire la création d'une ligne de contournement, passant au "nord" du lac, c'est la seconde ligne, dite BAM (Baikal-Amour-Magistral), qui sera terminée elle en 1916.
En outre, les Russes s'inspirent de leurs concurrents anglais qui ont eux lancé dès 1871 une ligne de chemin de fer entre la côte Est et la côte Ouest du Canada, avec un double but : le transport des matières premières et surtout l'unification territoriale du Canada. Le premier Transcanadien joindra le Pacifique en 1886.
Le projet fou : la jonction ferroviaire Eurasie-Amérique
En 1849, un gouverneur du Colorado élabore un projet fou : un tunnel "sous" le détroit pour faciliter la traversée entre la Russie et l'Amérique. À cette époque, l'Alaska est pourtant encore russe. Le projet réapparaîtra au début du XXe siècle, un architecte français, Loic de Lobel, le présentant au tsar Nicolas II, moins de quarante ans après que son grand-père a cédé l'Alaska aux Etats-Unis. Les changements géopolitiques majeurs du demi-siècle qui suivirent ne laissèrent pas beaucoup de place à la coopération russo-américaine. En 1945, la guerre froide fait de ces deux monstres, qui se partagent le monde, des ennemis jurés. Le délabrement post-soviétique ne permet pas de relancer l'idée.
En septembre 2000 pourtant, à Saint-Pétersbourg, a lieu une "Conférence eurasiatique sur les transports", cinq grands couloirs de développement furent définis sur le continent :
- le couloir Nord, via le Transsibérien, de l'Europe vers la Chine, la Corée et le Japon ;
- le couloir central, de l'Europe méridionale à la Chine, via la Turquie, l'Iran et l'Asie centrale ;
- le couloir Sud, de l'Europe méridionale vers l'Iran, puis remontant vers la Chine par le Pakistan et l'Inde ;
- le couloir Traceca, d'Europe de l'Est à l'Asie centrale, par les mers Noire et Caspienne ;
- un couloir Nord-Sud combinant le rail et le transport maritime (Caspienne), de l'Europe du Nord à l'Inde.
Plus récemment, en mai 2007, une conférence intitulée "Les mégaprojets de l'Est russe" eut lieu à Moscou, ayant pour but de dévoiler les grands projets de l'Etat pour lutter contre le sous-développement et le sous-peuplement des régions de Sibérie et renforcer l'axe Est de la Russie. La conférence était présidée par un ancien gouverneur de l'Alaska, Walter Hickel, également secrétaire à l'Intérieur des Etats-Unis et ardent supporter du "projet fou" depuis les années 1960.
À cette occasion, fut dévoilé le nouveau projet de voie ferrée reliant la Russie à l'Amérique, à l'étude au Conseil d'études des forces productrices russes (CEFP). Son vice-président, Viktor Razbeguine, en a dévoilé les grands traits : la construction d'une immense artère reliant les continents "Eurasie-Amérique", de Iakoutsk en Sibérie orientale jusqu'à Fort Nelson au Canada, le tout via un tunnel sous le détroit de Béring long de 100 à 110 kilomètres ce qui en ferait de loin le plus long de la planète.
La voie ferrée assurerait l'accès aux ressources hydro-énergétiques de l'Extrême-Orient et du Nord-Ouest des Etats-Unis, et permettrait de construire des lignes HT et un passage de câbles par le détroit, en reliant les systèmes énergétiques des deux pays. Cette artère pourrait assurer le transport de 3 % des cargaisons du monde. La durée et la construction de l'ensemble devrait prendre de quinze à vingt ans. Le chiffre d'affaires des échanges commerciaux générés pourrait atteindre 300 à 350 milliards de dollars, toujours selon Viktor Razbeguine et le retour sur investissement attendu sur trente ans, après l'accession du chemin de fer à sa capacité projetée de 70 millions de tonnes de marchandises par an.
Sa construction pourrait en outre créer entre 100 000 et 120 000 emplois et revivifier la région Sibérie orientale, avec pourquoi pas la création de nouvelles villes et d'immenses zones agro-industrielles.
Outre le "link" des systèmes énergétiques de l'Ours et de l'Aigle, le président de l'IBSTRG (Interhemispheric Bering Strait Tunnel and Railroad Group), un "lobby tripartite Russie-Canada-Etats-Unis" qui défend le projet de son côté depuis 1992, affirme : "Le sous-sol de la Sibérie extrême-orientale regorge d'hydrocarbures, mais aussi de métaux rares, pas encore exploités précisément à cause de l'absence de communications". Ce sont ces trésors enfouis qui devraient selon lui permettre de lever les fonds pour lancer la voie ferrée de Iakoutsk, mais aussi le début des travaux sous le détroit. L'IBSTRG a en outre confirmé lors de la conférence de l'Arctique sur l'énergie (AES) en octobre 2007 que le projet passerait par l'utilisation de mini-réacteurs nucléaires mobiles, transportées par rail, route ou navire, ainsi que par l'énergie hydroélectrique pour l'expansion du réseau ferroviaire.
Les regards sont aujourd'hui tournés vers le gouverneur de l'immense région de Tchoukotka, que devrait traverser l'artère, également homme le plus riche du pays car, comme l'a affirmé le représentant du ministère russe de l'Economie, Maxime Bistrov, le fonds fédéral d'investissement finance des projets uniquement s'ils sont déjà soutenus par des entreprises privées ou avec l'aide de financements régionaux... À bon entendeur.
Quoi qu'il en soit, les différents promoteurs du tunnel fondent l'espoir que les pays du G8 soutiendront le projet. Sinon, des entreprises asiatiques, japonaises en priorité, ont déjà proposé leur aide. Le principal atout de ces liaisons ferroviaires transcontinentales n'est pas uniquement de transporter des marchandises plus rapidement, mais "intégrées à de véritables corridors de développement, elles participeront au désenclavement des pays et des régions dépourvus d'accès maritime" et, plausiblement, introduiront les futures lignes à très haute vitesse (magnétique ?) qui permettront de traverser l'Eurasie encore plus vite.
Le TransEurasien, route de la soie du XXIe siècle
Le 7 mai 1996 à Pékin, Song Jian, président de la Commission d'Etat chinoise pour la science et la technologie présentait le "Pont terrestre eurasiatique comme le tremplin d'une nouvelle ère économique pour une nouvelle civilisation humaine". Douze ans plus tard, le 9 janvier 2008, s'est élancé le premier train "eurasiatique" de marchandise reliant Pékin à Hambourg. Le train a relié les deux villes après avoir traversé la Chine, la Mongolie, la Russie, la Biélorussie, la Pologne et l'Allemagne (soit plus de 10 000 km) en seulement quinze jours.
Lors du sommet de l'APEC en 2006, le président russe Vladimir Poutine évoquait la perspective d'une nouvelle configuration de l'Eurasie, reposant sur : "des projets conjoints à large échelle dans les transports, l'énergie et les communications". Au même sommet, l'ancien président sud-coréen Kim Dae-Jung avait lui assuré que : "les chemins de fer Transcoréen, Transsibérien, Tnansmongol, Transmanchourien et Transchinois formeront cette "route ferroviaire de la Soie", reliant l'Asie du Nord-Est à l'Europe en passant par l'Asie centrale... "
La glorieuse route de la soie du passé renaîtra ainsi sous la forme d'une "route ferroviaire de la soie", faisant ainsi entrer l'Eurasie dans une ère de prospérité.
"Je veux récupérer mon empire", aurait lancé Vladimir Poutine lors d'une rencontre internationale à huis clos. À en croire la position qu'est en train de prendre la Russie, aiguillon entre l'Europe, l'Asie et l'Amérique du Nord, sur la plaque eurasiatique, on peut sans doute le croire...
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The Moscow Times / 19 May 2008, Issue 3904
HP, Foxconn to Build St. Pete Computer Plant
- By Tai Adelaja / Staff Writer
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Компании Foxconn International и Hewlett-Packard намерены построить в Санкт-Петербурге завод по производству персональных компьютеров.
ST. PETERSBURG - Hewlett-Packard announced Friday that it was teaming up with Foxconn International to build the country's first foreign-owned computer factory in an effort to capitalize on spiraling demand for high-tech products.
The $50 million plant on the outskirts of St. Petersburg will occupy a sprawling 32,000-square-meter space and have the potential to churn out half a million personal computers per year.
St. Petersburg Governor Valentina Matviyenko, who attended the groundbreaking ceremony, said the plant was "central to the city's development strategy."
"This place will become a huge techno-park, producing high-tech electronics and computers to satisfy growing industrial, scientific, and educational needs throughout Russia," she said.
When fully operational in spring 2009, the Foxconn Rus factory will assemble 40,000 desktop computers for HP per month and will later expand output to include laptops, LCD monitors and workstations, Jim Chang, managing director of Foxconn International, said Friday.
Financial details were not released, but Foxconn, which holds a majority stake in the project, said it could invest close to $100 million within the next few years.
HP did not disclose how much it would commit to the project.
Foxconn - a unit of Taipei-based Hon Hai Precision Industry, the world's largest contract electronics maker - already produces personal computers for HP in Taipei, where it also makes mobile phones for Nokia and the PlayStation 2 for Sony.
Chang drew thunderous applause as he welcomed Matviyenko with a scarf from the local Zenit football club on his shoulder, sparking talk of renaming the factory "Victory" in honor of the team's win over Glasgow Rangers in the UEFA Cup final on Wednesday.
Matviyenko said HP and Foxconn would join the swelling ranks of Western and Asian companies - especially automakers - that are transforming St. Petersburg and the surrounding Leningrad region into the country's biggest industrial hub.
She confirmed that she personally made a trip to California to lobby for the deal, adding that with such factory, St. Petersburg would be stealing the limelight from Moscow as the country's center of commerce.
Owen Kemp, director of HP Russia, echoed Matviyenko.
"The city has become a magnet for Western companies because of its seaport facilities and fast-track rail links to Moscow, the largest market for high-tech products," he said.
"For 40 years, we have been supplying various high-tech equipment to Russia, and we are proud at last to open our first factory that would produce computers here," Kemp said.
The plant may become a regional hub, supplying not only the Commonwealth of Independent States, but also the Baltic states and Scandinavia, HP senior vice president Tony Prophet said at the ceremony. "Russian demand for the latest PC technology is developing quickly, and HP sees increasing interest from consumers and commercial customers," he said.
When production starts next year, the factory will assemble 20,000 HP desktop computers monthly, Foxconn Rus general director Andrei Korzhakov said.
Initially, the factory will rely heavily on imported components, which are expensive because of unusually large excise duties imposed in Russia. Experts say the duties may offset any economic gains achieved from domestic production, significantly pushing up prices for the factory's finished goods.
"Lower distribution costs within the country appear to be the only economic gain from this project," said Alexander Malyarevsky, editor of Computer Bild magazine. "If the partners use the factory as a strategic base to supply the CIS and the Baltic states, they might save costs on transport and logistics," he said.
Pyotr Yakovlev, deputy editor of computer newsmagazine Chip, said the country imposed "heftier excise duties on imported components than on finished goods," which could deter foreign firms from opening plants in Russia.
Yakovlev added that despite HP's already significant presence in the city - including a research and development center, where many Russian scientists and technicians work - both companies may have to lure workers from abroad.
Matviyenko told reporters after the ceremony that the authorities, including "the current prime minister," were aware of the tax issue and that she was "lobbying frantically to get things straightened out." She added that she had spoken with Economic Development Minister Elvira Nabiullina on the subject that morning.
"Putting a higher tax on imported components is absurd and a threat to projects like this," Matviyenko said. "It is incomprehensible that excise duties on component parts are far greater than those on finished products."
Matviyenko suggested that domestic suppliers of electronics components have lobbied hard to keep the current law in place, arguing that it is needed to stimulate domestic production.
"We need to protect domestic industries, but we must do so without fanaticism," she said. "Fanaticism cannot boost the economy."
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Специалисты Института биофизики СО РАН, Сибирского федерального университета и Института леса СО РАН работают над созданием экологически безопасных пестицидов.
Specialists of the Institute of Biophysics (Siberian Branch, Russian Academy of Sciences), Siberian Federal University and Institute of Forest (Siberian Branch, Russian Academy of Sciences) are working to produce environmentally safe pesticides. New preparations are a mixture of pesticides with biodegradable polymers. Polymers gradually degrade in the soil, and pesticides get slowly released and get exactly in the place where they were deposited.
Pesticides are hundreds of active substances and dozens of thousands of preparations. Contemporary pesticides are used in the form of powder and emulsions; under the influence of precipitations and wind they do not only get to their destination but also disperse at large areas thus contaminating environment. Unfortunately, it is sometimes rather difficult to identify their presence in water, soil and air, besides little is known about toxic properties of multiple preparations and about consequences of their longstanding influence on the environment. For this reason contemporary pesticides are dangerous for people and environment. At that, they do not perform their immediate task - they do not protect plants from vermin, a lot of which have developed resistance to pesticides. Therefore, agriculture needs fundamentally new protection, which could enable address delivery of chemicals.
To this end, the pesticide is enclosed into a matrix made of biodegradable materials. The pesticide enclosed in such a matrix will not get into water or air, it will remain where it was deposited ("packed") and will gradually release from the polymer carrier. In some countries, ethyl-cellulose, polyurethane and sodium alginate are already used for this purpose. The researchers from Krasnoyarsk suggest to use for pesticide depositing the polymer of microbiological origin actively degradable in the soil (copolymer of hydroxybutyrate and hydroxyvalerianate), which was synthesized at the Institute of Biophysics of the Earth (Russian Academy of Sciences). This polymer fully degrades under the influence of soil microorganisms, therefore it is not accumulated either in soil or in water and does not contaminate outskirts like plastic bottles do. Destruction takes place within several months, which allows to develop preparations of lasting action.
The researchers have tested two preparations. One of them, a complex action insecticide - a-hexachlorocyclohexane - is used to fight harmful insects and utilized for seed sterilization to protect sprouts from soil vermin. The other chemical - Lindane - is an efficient insecticide with a wide action spectrum. The preparations were mixed with well-milled powdery polymer, and tablets (which are 3 millimetres in diameter, their weight making 20-22 grams) were pressed out of obtained mixture. Preliminary weighed samples were deposited into the lawn-and-garden soil and kept there for 12 weeks at a definite temperature and humidity, periodically taking samples to determine remaining mass of the polymer and pesticide concentration in the soil.
Soil microorganisms perceived the polymer as a nutritious product and actively destroyed it. The bulk of the polymer was destroyed in the soil within 40 to 50 days since the begging of the experiment, by that time, there remained no more than 5% of head grade in the tablet. Pesticides got out of the tablets into the soil unhurriedly. During the first 30 to 40 days, no more than 2% to 3% of a-hexachlorocyclohexane was released, and in 70 to 80 days, the tablet was released of 10% to 12% of the preparation. The Lindane output, the content of which was higher in the polymer matrix, was about 30% by the end of the experiment.
By the example of two pesticides the researchers have proved that the preparations enclosed into a biodegradable polymer matrix are leaving it gradually, without abrupt discharges. By varying the polymer/preparation ratio, the researchers can regulate the rate of pesticide release into the soil.
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Бывший канцлер Германии Герхард Шрёдер избран иностранным членом Российской академии наук.
L'ancien chancelier allemand Gerhard Schröder, ami du Premier ministre russe Vladimir Poutine, a été élu jeudi membre de l'Académie des Sciences de Russie, ont annoncé les agences russes.
M. Schröder, 64 ans, a été élu à bulletins secrets par les membres de l'Académie dans la section des Sciences sociales.
L'ex-chancelier milite activement pour un rapprochement entre l'Europe et la Russie. Il a toujours défendu le bilan de l'ex-président Poutine, malgré des atteintes répétées aux droits de l'Homme et un recul de la démocratie en Russie ces huit dernières années, ce qui lui a valu de vives critiques en Occident.
"Il faut regarder le développement de la Russie dans son ensemble (...) Après une décennie difficile (années 90), la Russie est sur le chemin de la stabilité et de la fiabilité", déclarait-il ainsi lors de la présentation de son autobiographie en septembre 2007 à Moscou.
Sa nomination en 2006 à la tête du consortium en charge de la construction d'un gazoduc reliant la Russie à l'Allemagne sous la mer Baltique est aussi controversée, certains y voyant un conflit d'intérêt avec ses anciennes fonctions de chancelier.
Chancelier social-démocrate de 1998 à 2005, M. Schröder, battu par la chrétienne-démocrate Angela Merkel à l'issue des législatives de septembre 2005, s'est depuis retiré de la vie politique.
© Le Monde.fr.
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В ближайшем будущем Россия и Евросоюз намерены укрепить связи в сфере научных исследований. В частности, планируются совместные проекты в области здравоохранения, нанотехнологий и новых материалов.
D'après une déclaration conjointe du conseil de partenariat permanent UE-Russie, la Russie et l'Union européenne vont renforcer leurs liens dans le domaine scientifique au cours des années à venir; les deux parties se sont rencontrées pour la première fois le 26 mai. L'agenda prévoit une série d'appels coordonnés pour des projets cofinancés dans le domaine de la santé, des nanotechnologies et des nouveaux matériaux.
Étaient présents à la réunion la présidente du Conseil Compétitivité de l'UE Mojca Kucler Dolinar, ministre slovène de l'enseignement supérieur, des sciences et de la technologie, le ministre russe de l'éducation et des sciences Andrei Fursenko, le commissaire européen Janez Potocnik en charge de la recherche et du développement technologique ainsi que Pierre Legueltel, représentant de la future présidence française du Conseil de l'UE.
Dans une déclaration conjointe, les deux délégations ont reconnu être jusqu'à présent satisfaites des liens UE-Russie dans le domaine scientifique. Elles ont accueilli favorablement "la coopération entre l'UE et la Russie en matière de recherche, l'un des domaines de coopération les plus prometteurs. Par ailleurs, cette coopération plus étroite contribuera progressivement au progrès socio-économique, au développement économique et à la gestion efficace des ressources".
Les scientifiques russes collaborent depuis des décennies avec leurs homologues européens; ils participent d'ailleurs activement aux programmes-cadres de recherche de l'UE. Dans le 6e PC uniquement, la Russie occupait la troisième place dans le soutien au financement offert par la Commission et était l'un des pays tiers participants les plus actifs. Plus de 300 participants russes ont pris part à plus de 200 projets conjoints de recherche, et ce dans tous les domaines thématiques et sous-programmes du 6e PC, d'une valeur supérieure à 2 milliards d'euros. Au total, les organismes de recherche russes ont bénéficié de plus de 45 millions d'euros de financement.
Outre l'accord de coopération signé en 2000, l'UE et la Russie ont décidé en 2003 de créer un espace commun dans lequel leurs communautés de recherche respectives pourraient collaborer dans des domaines stratégiques clés tels que l'espace, l'aéronautique, les sources d'énergie renouvelables et la recherche énergétique sur la fission nucléaire ainsi que la qualité alimentaire, la sécurité et le changement climatique. En ont résulté de nombreux appels conjoints consacrés à des projets cofinancés dans les domaines de l'agroalimentaire biologique et l'énergie.
Une autre série d'appels conjoints sera bientôt publiée dans les domaines de la santé, des nanotechnologies et des nouveaux matériaux; d'autre part, des débats concernant des initiatives similaires cofinancées dans les domaines de l'aéronautique, de la fission nucléaire et de la recherche spatiale sont en cours.
L'accord de coopération scientifique primordial entre l'UE et la Russie touchant à sa fin en 2009, les délégués ont décidé de faire le nécessaire pour prolonger cet accord.
Par ailleurs, afin d'élever ce partenariat à un "nouveau niveau qualitatif", les représentants de l'UE se sont engagés à étudier de plus près le désir de la Russie de participer au septième programme-cadre (7e PC) ainsi que toutes les questions concernant ce programme, y compris les requêtes administratives, juridiques, organisationnelles et procédurales.
L'obtention d'un "statut de pays associé" permettrait aux chercheurs russes de participer à tous les appels à propositions du 7e PC et d'obtenir un financement sur un pied d'égalité avec les scientifiques européens.
Pour de plus amples informations, consulter: http://ec.europa.eu/external_relations/russia/intro/index.htm
© Communautés européennes, 1990-2008.
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В Гренландии завершила работу созванная Данией конференция пяти арктических стран (Россия, США, Канада, Норвегия, Дания). Основной задачей было решение спорных вопросов в отношении будущего Арктики. В итоге государства договорились об урегулировании разногласий по поводу территорий полюса и их возможных огромных природных ресурсов в существующих рамках ООН.
The five states bordering the Arctic Ocean agreed on Wednesday to solve territorial disputes over the polar region, and its potentially huge mineral resources, through the existing United Nations framework.
"Any dispute between the countries will be solved peacefully," Per Stig Moller, the Danish foreign minister, said afterwards.
Wednesday's ministerial meeting was aimed at creating a period of calm in which Russia, the US, Canada, Norway and Denmark could gather scientific evidence to back up claims to the UN commission overseeing the Law of the Sea Convention, the international treaty that sets out the overarching legal structure for settling Arctic disputes. This was an attempt to avoid a repetition of the squabbling over maritime boundaries that broke out last year.
"We remain committed to this [UN] legal framework and to the orderly settlement of any possible overlapping claims," the ministers said in a statement after day-long talks in Ilulissat, Greenland. "We therefore see no need to develop a new comprehensive international legal regime to govern the Arctic Ocean."
In a sign officials say was intended to convey US commitment to a co-operative approach to the Arctic, Washington sent a high-level delegation, headed by John Negroponte, deputy secretary of state. However, the US has still to ratify the Law of the Sea Convention.
The coastal powers have woken up to the commercial potential of the pole because rising global temperatures could leave much of the Arctic ice-free in the summer, enabling easier exploration and navigation.
At the same time, soaring oil prices and improved technology have made Arctic petrochemical reserves more viable. The Arctic region is thought to contain up to one quarter of the world's undiscovered oil and gas reserves.
Russia, Canada, Norway and Denmark (through its sovereignty over the semi-autonomous territory of Greenland) are already busy collecting geological evidence to show that their continental shelves extend towards the Arctic and that, therefore, their territorial waters should be extended beyond 200 nautical miles offshore.
But the US has not submitted its claims, amid an enduring political controversy as to what the Convention would entail.
Some Republican legislators argue that the treaty would give too many powers to the UN and have been unmoved by the Bush administration's calls for its ratification.
Officials and Congressional aides say ratification is now unlikely until after the US presidential election at the earliest, partly because of the pressures on the Senate's remaining time.
Disputed claims submitted to the UN commission will have to be resolved by negotiation, potentially delaying any exploration. One solution could be joint stewardship of contested areas, allowing exploration to take place before boundaries are finally demarcated.
However, environmentalists have called for an international agreement such as governs the Antarctic - to prevent commercial exploitation of the pole's fragile ecosystem.
Yesterday's meeting did little to address these fears but the five Arctic powers did agree to work together to improve the safety of maritime navigation and reduce the risk of ship-based pollution in the Arctic Ocean.
They also agreed to strengthen co-operation on scientific research, a particular ambition of the US which has been unhappy about access to Russian territorial waters.
© Copyright The Financial Times Ltd 2008.
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На Общем собрании Российской академии наук президент РАН Юрий Осипов, занимающий этот пост с 1991 года, был переизбран на четвертый срок. За него было отдано 52% голосов. Два других кандидата - Владимир Фортов, возглавляющий отделение энергетики, машиностроения, механики и процессов управления РАН и Валерий Черешнев, глава Уральского отделения РАН и комитета Государственной Думы по науке и наукоемким технологиям, набрали соответственно 39% и 7 % голосов.
MOSCOW - Despite unprecedented opposition, which included fellow academicians calling for him to step aside, Yuri Osipov was reelected last week to a fourth term as president of the Russian Academy of Sciences (RAS). The election, in which two candidates who challenged Osipov received a combined 46% of the secret ballots, made clear that RAS is split at a time when many members feel its future is insecure. Osipov's return "will bring the academy to deep stagnation," says academician Alexandr Spirin, who had made a public call for the 71-year-old mathematician not to seek reelection.
It's not clear, however, how long Osipov will actually serve. A source in the academy told Science that Osipov earned the support of the RAS Presidium, a key management body, only after agreeing to leave his post shortly after the elections so that Mikhail Kovalchuk, director of the Kurchatov Institute, can take his place. Some discount such gossip, however. "I know these rumors about Osipov to be replaced by Kovalchuk, but I doubt it is true," says Nikolay Ponomarev-Stepnoy, the Kurchatov Institute's vice president.
Kovalchuk was expected by many to win Osipov's seat this year, in large part because the government has placed nearly $8.5 billion of nanotechnology funding under his institute's control and because former Russian president and now Prime Minister Vladimir Putin is seen as his champion. Indeed, Putin paid a rare visit to RAS to announce new science funding measures, including higher salaries for academicians, corresponding members, and RAS researchers.
But many RAS members, skeptical that the nanotechnology money will actually fund academic research, weren't swayed by Putin's lobbying. Two years ago, Kovalchuk failed to get elected to a full academician membership, and last week, academy members again declined to approve his membership, dooming any plans for him to run for election to be the next RAS president. The apparent rebuke to Putin could threaten the independence of RAS, as recent legislation has given the Russian government authority to claim some of the academy's valuable property.
Still, even without Kovalchuk in the running, Osipov's victory was close. In past elections, he had no official challengers. But this time, the Power Industry, Machine-Building, Mechanics and Control Processes branch of RAS nominated its head, Vladimir Fortov. A significant personality in Russian science, Fortov headed the Russian Foundation for Basic Research and was the country's science minister in the 1990s.
Citing the need for regular turnover of top positions, academician Vladimir Zakharov, head of the RAS Research Center in Chernogolovka, had written a letter to Power Industry branch officials suggesting Fortov. "Fortov is a prominent scientist, who won many international prizes. … He is well-known all over the world, and his presidency would strengthen the Academy's international status," noted Zakharov. The Far-Eastern Branch of the academy also proposed a candidate, Valery Chereshnev, head of the RAS Urals Branch.
A couple of weeks before the elections, Spirin, former director of the RAS Protein Institute, sent a public letter to Osipov asking him to withdraw his candidacy. "In the recent years the authority of our Academy, as well as your personal authority as the president, has strongly gone down in the broad scientific community and continues to fall," wrote Spirin.
At the RAS meeting in Moscow, Zakharov and Spirin again presented their arguments. Supporters of Osipov countered that he had managed the academy successfully for 17 years and was accepted in high government circles. "In these 17 years, Osipov has more than once saved the academy from elimination," says RAS Vice President Alexandr Nekipelov.
When the votes were counted, Osipov had received 52%, whereas Fortov got 39% and Valery Chereshnev 7%. "I think we are now witnessing a critical moment in the history of our academy," says Spirin. "This is an unprecedented situation that so many people voted against the president."
© 2008 American Association for the Advancement of Science. All Rights Reserved.
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На общем собрания РАН в результате тайного голосования были утверждены все сорок с лишним кандидатов в академики. Кроме одного - директора Курчатовского института и одного из вдохновителей развития нанотехнологий в стране Михаила Ковальчука, что вызвало весьма бурную реакцию в академических кругах и целый ряд вопросов о причинах такого решения.
Mikhail Kovalchuk's rise to the top position in Russian science seemed a done deal. But the general assembly of the Russian Academy of Sciences has thwarted plans for the head of its newly established division for nanosciences to become the influential academy's new president.
Russia's then president Vladimir Putin last year chose Kovalchuk to head Russia's US$7-billion push into nanotechnology. A few weeks later, the academy's leadership appointed Kovalchuk as "acting" vice-president for nanotechnology.
Kovalchuk is the director of the Kurchatov Institute in Moscow, Russia's premier centre for nuclear science. But as he was not a full member of the academy (only a "corresponding" member), he could not be elected president. In preparation for the election, last week's general assembly was expected to grant him full membership. But on 28 May he failed to win the two-thirds majority vote necessary for membership, by 44 votes.
According to the academy's rules, full membership is restricted to individuals who have contributed in a ground-breaking way to the advancement of science. Kovalchuk - whose older brother, Yuri Kovalchuk, is a successful banker with close personal ties to Putin - has earned his merits as a skilled science administrator with influential contacts in political and business circles. He has also done research, mostly in crystallography, but his achievements and publication record are not considered outstanding.
Nonetheless, observers expected that the academy's long-time president, mathematician Yuri Osipov, who was on 30 May re-elected for the fourth time, would just be a placeholder for Kovalchuk (see "Presidential election disappoints reformists"). Osipov's rival candidate, high-energy physicist and former science minister Vladimir Fortov, who had promised he would modernize the ageing academy, failed to win a majority in the presidential elections.
According to an unwritten but, so far, strictly enforced rule, academy leaders should not be older than 70 years. Osipov, who turns 72 in July, had last year promised to step down, but changed his mind after jurists assured him that the age provision would not be an obstacle.
Kovalchuk had already pawed the ground. He told Nature last year that Russia needs to rethink its approach to science, which critics say suffers from prevailing Soviet structures and widespread lack of competition (see Nature 449, 524-527; 2007).
"Nobody really believed that Osipov intended to remain president for very long," says biologist Mikhail Gelfand, a Howard Hughes International Research Scholar and vice-president for science at the academy's Institute for Information Transmission Problems in Moscow. "It seemed obvious that he would merely act as a kind of interim president for a year or so, keeping the position for Kovalchuk."
Scientists close to the academy speculate that many members voted against Kovalchuk because they felt under too much pressure from its leadership to agree with its favourites. Others think that academics were disappointed that the money flow from Rosnanotech, a tax-exempt body set up last year to coordinate Russia's nanotechnology initiative to academy institutes, was sparser than they had hoped. Kovalchuk has a great deal of influence over Rosnanotech and is a member of its board.
Indeed, the desire for Rosnanotech money has taken strange forms. In May, an over-eager Siberian scientist sent a self-invented "nano-powder" to at least five high-ranking academy members, including Kovalchuk, whose deputy director Svetlana Zheludeva opened the package. When Zheludeva died soon after, murder was suggested by the Russian media. Russian health officials have dismissed such speculation, saying that her death on 17 May from acute liver failure was not due to poison.
© 2008 Nature Publishing Group.
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